La mort à Dakar n’a eu lieu que dans la dernière étape

Les fans du Rallye Dakar ne connaissent que des images attrayantes du désert, des grandes dunes, des plaines sans fin, des canyons rocheux secs ou des coureurs en fête. Lorsque des images d’un accident apparaissent quelque part, elles ont presque toujours une fin heureuse. Les organisateurs regardent beaucoup de choses similaires, les concurrents ne veulent pas savoir de telles choses pour des raisons évidentes, encore moins les voir, et quand quelque chose comme ça arrive, tout le monde essaie d’oublier rapidement.

Mais Dakar, ce ne sont pas que des courses de motos, de voitures, de camions et de VTT. Ce sont aussi des membres de l’entourage, des organisateurs, des journalistes et des spectateurs. Lorsque Dakar roulait encore en Afrique, il y avait un nombre inconfortablement élevé de morts. Elle mourait aussi en Amérique du Sud, et les deux années précédentes en Arabie Saoudite, la dame à la faux avait été aux commandes, à chaque fois parmi les motards. Cette année, le peloton de départ s’est éclairci pendant la compétition, mais heureusement cela n’a jamais été tragique. La mort n’a eu lieu que dans la dernière étape et non parmi les concurrents.

SAVIEZ-VOUS QUE…
Depuis 1979, depuis la création de l’usine, environ 80 personnes ont perdu la vie, les sources varient. Il y avait 27 concurrents, le reste étant des escortes, des journalistes et des spectateurs. Thierry Sabine, le fondateur du Rallye Dakar, n’a pas survécu à l’accident d’hélicoptère en 1986.

Comme cela a été mentionné à plusieurs reprises, le trafic routier en Arabie saoudite est, disons, chaotique. Les règles ne sont pas très bien suivies, il y a autant de voies que de voitures sur la route, les ronds-points sont résolus de manière intuitive, les habitants quittent la route du désert quand ils le souhaitent, et alors qu’ils doivent encore traverser trois voies dans la direction opposée, en fait rien de spécial ne se passe. J’ai parcouru plus de sept mille kilomètres tous les trois ans d’affilée, et j’en ai vu beaucoup ici.

Je n’ai donc pas été trop surpris lorsque l’organisateur a publié un bref communiqué de presse cet après-midi indiquant que Quentin Lavalée, membre de l’écurie PH Sport, venait de mourir dans un accident de la voie publique. Son copilote, le Belge Maxime Frere, s’est retrouvé grièvement blessé dans un hôpital de Djeddah.

Tout s’est passé à un passage à niveau de 550 kilomètres où un camion local a percuté leur voiture. Rien n’est arrivé à son chauffeur. « La famille du Rallye Dakar présente ses sincères condoléances à sa famille, à tous les amis et membres de l’équipe PH Sport », a-t-il déclaré à l’issue d’un court communiqué.

Quentin Lavalée était le chef mécanicien de l’emblématique Peugeot 205 Turbo 16, qui a débuté avec le numéro 726 dans la catégorie Classic. Vous lirez bientôt sur cette voiture dans le garage, c’était beau de la voir en action. Cependant, il convient maintenant d’écrire une seule chose : Sincères condoléances.

Nihel Beranger

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