33 points après 21 matchs, le rêve d’un poste européen, la détermination d’essayer de revenir en Ligue des champions. Des rêves de gloire après tant d’années sombres. le Lentille vit à la hausse après avoir passé huit des dix dernières saisons dans la deuxième série. La 7e place de l’an dernier, en tant que joueur nouvellement promu, a donné un nouvel élan aux Sang et ou, littéralement « Sang et or », les couleurs sociales de l’équipe du nord de la France. Ceux qui sont entrés sur la scène du football à la fin des années 90 ne peuvent manquer de se souvenir du prestige du club de l’Estade Félix Bollaert.
Lorsque Lens remporte son premier et unique championnat de France en 1998, Séko Fofana il n’avait que trois ans. Né à Paris, élevé au Paris FC, il a été lancé par Lorient d’abord puis par Manchester City. C’était àUdinese que Fofana s’est imposé comme l’un des milieux de terrain les plus athlétiques de la Serie A et au-delà. A tel point qu’en 2020, après quatre ans, au moment des adieux sur le plateau il n’avait plus d’offres, toutes très valables. Pourtant, pour lui, il n’y avait qu’un seul choix.
Choisi par objectif
« Il Lens. J’ai déjà parlé avec les managers et certains joueurs, mes anciens coéquipiers à Bastia. Il a un stade unique, un soutien chaleureux et fidèle » a-t-il déclaré à ‘L’Équipe’ en août 2020. « C’est un projet humble et je n’avais aucun doute. Il y avait beaucoup d’autres propositions, mais je me suis demandé ce que je voulais vraiment, c’est-à-dire revenir en France. Et j’ai donc été convaincu ».
On parlait de clubs encore plus prestigieux au niveau de la Serie A, comme Milan ou l’Atalanta. Des clubs qui auraient donné à Fofana la chance de jouer au plus haut niveau européen, la Ligue des champions, le rêve de tout footballeur. Le top, en somme. Pas pour Fofana, qui avait admis sur ‘gianlucadimarzio.com’ qu’il avait d’autres projets pour lui-même. Il voyait son avenir d’une autre manière. Il a fait un autre rêve.
« J’étais également conscient que j’étais prêt pour cette compétition, mais à ce moment-là, j’avais déjà décidé de quitter l’Italie et j’avais choisi mon nouveau défi.
Peut-être que les Italiens ne le savent pas, mais Lens est une équipe de premier plan en France, qui veut retrouver les armoiries du passé. Ils m’ont convaincu grâce au projet sportif et à la confiance qu’ils m’ont fait ressentir. Lens m’a fait me sentir important ».
Avec une dépense totale de 15 millions d’euros, un record pour les caisses d’une entreprise qui n’avait jamais dépassé la moitié, plus ou moins. Et il faut remonter au début des deux mille : Dacourt, Fuertes, El-Hadji Diouf, Dalmat, Sibierski. Pour n’en citer que quelques-uns. Le nouveau parcours, en revanche, est reparti de Fofana. Dont la première saison n’a pas été extraordinairement brillante, même grâce à un début un peu en sourdine. L’équipe, cependant, a terminé à la septième place, touchant le Ligue de conférence.
Cette année, l’Europe semble à portée de main. Sur les épaules d’un Fofana devenu le protagoniste absolu. Avec le brassard de capitaine au bras, avec la liberté de se déplacer au milieu de terrain, dans les idées de Franck Haise, un entraîneur de 50 ans qui a trouvé l’opportunité de sa vie à Lens et qui en profite au maximum.
Egalement inspiré par les idées de Gasperini et de l’Atalanta, il a donné à Fofana un maximum de liberté d’action pour profiter de sa progression balle et chaîne, se révélant également être l’un des meilleurs joueurs de Ligue 1. Il a déjà atteint 6 buts. Samedi face à Saint-Étienne, il a signé la victoire en pleine reprise d’une frappe du droit pleine de puissance et de précision sous l’intersection. Imprenable.
Surprenant? Peut être pas. Fofana à Lens se sent à l’aise, dans un contexte tactique qui marche, pour lui et pour ses coéquipiers. Le classement de la Ligue des champions – lire : troisième place – n’est plus qu’à 4 points.
« Ils m’ont dit que j’étais fou. « Qu’est-ce que tu vas faire à Lens ? Ils m’ont dit. Mais au final, je suis content de voir comment va le club. Nous avions fixé le salut comme objectif, je suis venu ici pour quelque chose de plus grand. Je veux montrer que je suis capable de ramener ce club à la place qu’il mérite ».
Ses amis ont également été décisifs dans le choix.
« Il était temps que je veuille venir jouer ici. Quand j’étais encore plus jeune, je voyais des joueurs comme Wylan Ciprien porter ce maillot, puis ils ont un centre d’entraînement formidable ici. En plus, certains de mes amis, un surtout, Thierry Ambrose m’a beaucoup parlé de ce club en bien. Si tu reçois vraiment la proposition de Lens, tu ne peux pas réfléchir à deux fois ».
Bref, tout se passe à merveille pour Fofana et Lens. Et ce n’est que le début : le chemin du retour vers les gloires du passé est certainement long, mais le parcourir avec cet enthousiasme le fera ressembler à une promenade.
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