Petit Robert, le dictionnaire le plus populaire de France, a inclus dans ses pages le pronom binaire « iel », qui serait l’équivalent de l’espagnol « elle ». La décision a suscité de nombreuses polémiques dans le pays français et même le ministère français de l’Éducation s’est prononcé sur son acceptation : « L’écriture inclusive n’est pas l’avenir de la langue française », a-t-il assuré.
Il a également adhéré à une lettre envoyée par le député François Jolivet à l’Académie française critiquant la décision du célèbre dictionnaire.
Depuis hier, dans le moteur de recherche du dictionnaire emblématique lors de l’écriture du terme « iel », la définition suivante apparaîtra : « Pronom personnel de la troisième personne du singulier et du pluriel, utilisé pour désigner une personne sans distinction de sexe.
Les associations transgenres n’ont pas tardé à se prononcer en faveur de ce genre d' »officialisation du terme ». « C’est presque quelque chose d’historique. La langue est le fondement de l’existence des choses, alors imaginez une situation dans laquelle votre identité n’est pas exprimable, une situation dans laquelle vous ne pouvez pas communiquer de manière simple et être compris lorsque vous parlez », a déclaré Lee Ferrero, de la fondation Transat à Marseille, au journal France Inter.
Et il a ajouté que « les détracteurs du pronom ‘iel’ nous disaient qu’il n’existait pas, que nous déformions le langage. Désormais, avec cette reconnaissance par le dictionnaire, ces arguments vont progressivement disparaître. Faire bouger les choses ».
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