« Il semble que nous ayons eu un problème avec les e-mails entre nos adresses d’entreprise telegram.org et la Cour suprême. À la suite de cette mauvaise communication, la Cour a décidé d’interdire Telegram pour ne pas avoir répondu », a écrit l’homme d’affaires russe, qui a créé l’application avec frère Nikolai Durov.

« Au nom de notre équipe, je présente mes excuses à la Cour suprême pour notre négligence. Nous aurions certainement pu faire un meilleur travail », a-t-il poursuivi.

La justice a assigné Telegram par le biais de quatre e-mails et également via quatre avocats brésiliens.

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L’homme d’affaires a rappelé qu’en février, la demande était conforme à une décision de justice au Brésil. Il a évoqué l’ordre de Moraes de bloquer trois profils liés au blogueur bolsonariste Allan dos Santos.

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Durov a déclaré que Telegram avait envoyé à la justice brésilienne une suggestion d’envoyer de futures demandes à un e-mail dédié à cela. Mais, selon lui, le STF a envoyé les demandes au mauvais e-mail.

« Malheureusement, notre réponse a dû être perdue, car la Cour a utilisé l’ancienne adresse e-mail à usage général dans d’autres tentatives pour nous contacter. »

« En conséquence, nous avons perdu votre décision début mars qui contenait une demande de suppression de suivi. Heureusement, nous l’avons maintenant trouvée et traitée, en remettant un autre rapport à la Cour aujourd’hui. »

Dans son message, Durov a déclaré que des millions de Brésiliens utilisent Telegram pour discuter avec leur famille et leurs amis. L’application compte plus de 500 millions d’utilisateurs dans le monde.

Il a déclaré qu’un nouveau délai pour se conformer à la décision permettra à Telegram de nommer un représentant au Brésil et de créer une structure pour traiter les futurs cas urgents.

Durov a également déclaré que les trois dernières semaines étaient sans précédent pour le monde et pour Telegram. Il a déclaré que l’équipe de modération du contenu était « inondée de demandes de plusieurs parties ».

« Je suis convaincu qu’une fois qu’un canal de communication fiable sera établi, nous serons en mesure de traiter efficacement les demandes de suppression des canaux publics qui sont illégaux au Brésil », a-t-il déclaré.