Islamabad, 8 novembre 2021 (AFP) – Le Pakistan a levé son interdiction d’un parti politique islamique qui mène une violente campagne contre la France après des pourparlers pour mettre fin à des mois d’affrontements parfois meurtriers.
Dans un message publié dimanche soir (7), le gouvernement pakistanais a garanti qu’il avait pris cette décision dans « l’intérêt national » et par les engagements de Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP) pour mettre fin aux violences.
En octobre, au moins sept policiers sont morts lors de violentes manifestations à Lahore, dans l’est du pays. Le TLP rapporte que 14 de ses partisans sont morts.
Depuis des mois, le parti islamique mobilise ses partisans pour exiger la libération de son chef, Saad Rizvi.
Ce dernier a été arrêté en avril, lorsque le gouvernement a interdit le parti et qualifié l’acronyme d’organisation « terroriste ». Cette décision répondait à la demande de destitution de l’ambassadeur de France au Pakistan.
Le porte-parole du TLP, Sajjad Saifi, a célébré la fin de l’interdiction du parti, ce qui signifie que lui et ses partisans ne peuvent plus être poursuivis en vertu de la législation antiterroriste.
Il y a huit jours, le parti a conclu un accord avec le gouvernement pour mettre fin aux violences. Le pacte a également permis la libération de 860 de ses partisans.
Le gouvernement n’a pas donné de détails sur l’accord signé avec le TLP. Depuis lors, le parti radical a annulé un rassemblement prévu pour se rendre dans la capitale, Islamabad, et dégagé l’une des principales autoroutes du Pendjab.
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