Le prix Goncourt a été décerné au Sénégalais Sarr, qui raconte le héros aux transgressions

Le prix littéraire le plus prestigieux de la francophonie mondiale, le prix Goncourt, a été décerné mercredi au Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr pour son roman La plus secrète mémoire des hommes. Sa quatrième prose s’est inspirée du sort de l’écrivain malien Yamba Oulologuem, écrit l’agence AFP.

Sarr, 31 ans, est le premier lauréat du prix Goncourt en Afrique subsaharienne et le deuxième plus jeune de l’histoire. Selon Le Monde, sa victoire était attendue car le livre a recueilli des critiques positives de la part des critiques ou des sondages. Cependant, l’écrivain n’est pas connu, ses livres sont publiés par de petits éditeurs indépendants comme Philippe Rey ou Jimsaan.

Le dernier roman de Sarr n’est pas facile à comprendre et n’est certainement pas pour tout le monde, écrit Le monde. Le héros, écrivain aux transgressions du passé, découvre une œuvre littéraire mythique et, à la recherche de son auteur, surnommé « Black Rimbaud », voyage de Sénégal à travers la France, où il rencontre d’autres jeunes écrivains africains, jusqu’en Argentine.

Dans l’histoire, vous pouvez trouver de la sensualité, des thèmes politiques et des allusions au passé colonial français. Et aussi beaucoup d’humour, ajoute la lettre.

Mohamed Mbougar Sarr est né à Dakar, au Sénégal, l’aîné de six enfants médecins. Il dit de lui-même qu’il était un bon élève, un lecteur enthousiaste et qu’il a essayé de devenir un modèle pour les frères et sœurs. Il a étudié la littérature et la philosophie à la prestigieuse École des hautes études en sciences sociales de Paris. Son premier livre est publié à l’âge de 24 ans.

Le prix Goncourt est décerné depuis 1903 et porte le nom de deux écrivains de la fin du XIXe siècle, les frères Edmond et Jules Goncourt. Le gagnant reçoit un chèque symbolique de dix euros, mais le prestige de la récompense lui rapportera généralement des ventes élevées. L’an dernier, Hervé Le Tellier en était le lauréat.

Le jury d’experts a également annoncé le lauréat de cette année du Prix Renaudot, qui a été remporté par la Belge Amélie Nothombová pour son livre Premier Sang. Plusieurs de ses titres ont également été publiés en République tchèque, le plus récemment il y a neuf ans Biography of Hunger publié par Mladá fronta. La nouveauté de cette année, les mémoires fictives, Nothomb dédié à la mémoire de son père, décédé l’année dernière.

Le prix Renaudot a été fondé en 1926 et porte le nom du médecin du XVIIe siècle Théophrast Renaudot, considéré comme le père du journalisme français.

Nihel Beranger

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