L’équipe à la mode, Deportivo Alavs, invitée à jouer à Noël 1929 à Paris

eans ces moments-là, sans aucun doute, le Deportivo Alavés est l’équipe vedette et l’ensemble à la mode du football biscayen. Le Glorieux« mède le championnat de la série Vizcaya »UNEet son effectif est composé d’un groupe de footballeurs très fiables, dont beaucoup font l’objet de convoitises de la part des grands clubs de l’Etat.

Dans la salle des machines entraîneur Francisco Baonza a touché la touche et l’équipe a réussi à surmonter la victoire concédée à San Mamés (4-1) – premier jour de la série’UNE‘1929 (1929-30) – et d’ailleurs faire taire les premiers symptômes de nervosité, qui se faisaient jour dans le milieu alava après la défaite contre l’Athletic et le match nul avec Sestao (1-1).

Le 13 octobre 1929 avec la victoire sur l’historique Arenas de Guecho (8-2) à Mendizorroza, le Deportivo Alavés a perdu beaucoup de poids de son sac à dos. Les ‘bacs à sable’ Ils sont arrivés à Vitoria invaincus et ont effectué une sérieuse correction sur la rive droite de la Ría. Les Biscayens ne sont pas ‘jambes’ et sur le terrain de Gasteiztarra, Zarraonaindia a joué en tant que gardien de but, qui a eu devant le grand couple défensif Llantada et Arrieta. De plus, Gurruchaga a réalisé 0-1 à neuf minutes du début.

Cinq buts

Mais un après-midi sensationnel ‘Chypre’ Olivares a marqué cinq buts et a détruit l’arrière du visiteur expérimenté. Les supporters d’Albiazul ont également apprécié la réapparition de Modesto Echevarría de Vitoria, qui répond à l’appel à l’aide du club. Et bien vous avez remarqué le retour du docteur !Le noir‘!

A partir de ce moment, après le réarmement moral qu’a entraîné la victoire sur Arenas, l’équipe est entrée dans une dynamique gagnante. Les triomphes se produisent. Deux points dans le toujours difficile Lasesarre devant Baracaldo (1-3), où jouent les derniers albiazules ‘Foi’ et Jauregui. Victoire et avance en solitaire à Mendizorroza face à l’Athletic (3-2). Quelle longue nuit on a vécue dans les rues médiévales !

Le 3 novembre ceux de Baonza ratifient leur première place au championnat de Biscaye, battant Sestao Sport – qui venait de battre Arenas à Ibaiondo (2-4) – par un retentissant 0-3. Olivares marque deux buts et Andrés Calero de Bilbao marque le premier.

Et le football mondial

Tandis que la Fédération espagnole médite et débat sur l’opportunité de se présenter avec sa sélection à la I Coupe du monde de football – qui se tiendra en Uruguay entre le 13 et le 30 juillet 1930–, le 8 novembre 1929, une offre est reçue au siège du Deportivo Alavés –dans un point financier très intéressant–, demandant la présence de l’équipe d’Albiazul à Paris, jusqu’à Noël prochain. ‘Le Glorieux‘appelé pour jouer en France !

Le Conseil d’Administration présidé par Félix Alfaro Fournier il réfléchit, réfléchit au pour et au contre de ce voyage et donne sa réponse aux Parisiens. Les Albiazules indiquent qu’ils ne peuvent pas jouer à Paris les 24 et 25 décembre demandés, puisque les dimanches 22 et 29 de ce mois sont programmés les matches de championnat de Segunda contre Valence (4-1) et Cultural Leonesa (5-0). ) à Mendizorroza. Malheureusement, l’offre ne peut pas être fermée et les joueurs d’albia bleu sont laissés sans se rendre au ‘Ville de lumière‘.

Il s’agirait d’une avance à un membre du personnel, qui à la fin de la campagne 1929-30, il remportera le Vizcaya Series Championship ‘UNE‘; le championnat de la Ligue de deuxième division; la promotion en première division et les quarts de finale du championnat espagnol. Les Ciriaco, Quincoces, Antero, Olivares et compagnie étaient à la mode !

les données

absence

La Fédération espagnole a décidé de ne pas participer au I Championnat du monde de football, organisé en Uruguay en 1930. Il est probable, si l’équipe nationale espagnole avait participé, que les joueurs du Deportivo Alavés auraient participé à cette Coupe du monde.

‘Bélauste’

José Maria Belaustegigoitia ‘Bélauste’, au militantisme politique reconnu lié au nationalisme basque, a été l’un des plus critiques en Euskadi avec l’absence de l’Espagne à la Coupe du monde. « Je ne comprends pas les raisons du National, pour que le onze rouge n’aille pas« .

Il aurait aussi pu écrire sur…

8 novembre 1923.

Le Conseil provincial accorde une subvention annuelle de 1 000 pesetas au Deportivo Alavés.

8 novembre 1984.

Un mythe et l’un des grands du Deportivo Alavés meurt à Eibar : Ciriaco Errasti Suinaga.

8 novembre 1998.

Le Real Madrid, près de quarante-trois ans plus tard, revient à Mendizorroza (1-1) en Ligue.

Nihel Béranger

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