La liste des entreprises multinationales qui opèrent encore en Russie, malgré les sanctions imposées, est relativement longue. Les pirates ont publié la liste sous la forme d’une courte vidéo, dans laquelle ils décrivent également l’activité commerciale que les entreprises du plus grand pays du monde développent encore.

Ces entreprises comprennent des géants de la technologie de premier plan, mais aussi des compagnies aériennes. Parmi les plus connues figurent des entreprises telles que Lenovo, Acer, Asus, Atos, Check Point, Emirates Airlines, Huawei, Kery Group, Metro AG, MSI, Raiffeisen Bank, Ritter Sport, Turkish Airlines, Tencent et Xiaomi.

« De quelles autres preuves les multinationales ont-elles besoin pour faire encore des ‘affaires sanglantes’ en Russie. S’il vous est difficile de quitter la Russie immédiatement, il nous sera facile de vous impliquer dans la campagne #OpRussia », ont prévenu les pirates. Twitter.

Dès la mi-mars, des hackers du mouvement Anonymous ont appelé les multinationales opérant en Russie à cesser complètement leurs activités commerciales. Dans le même temps, ils ont menacé que s’ils ne le faisaient pas, ils seraient la cible de cyberattaques.

C’est ce qui s’est réellement passé – le mouvement a abattu, par exemple, les sites Web du plus grand magasin d’articles de sport au monde, Decathlon, des bricoleurs et jardiniers français Leroy Merlin et de la multinationale française de distribution Auchan.

De nombreuses entreprises ont en fait quitté la Russie après la menace d’attentats. Il s’agit notamment du groupe multinational spécialisé dans la production et la fourniture de pièces sanitaires et de systèmes connexes Geberit, de la société de télécommunications Deutsche Telekom, du conglomérat de caoutchouc Bridgestone et de la société de logiciels Teradata, qui fournit des logiciels de base de données et d’analyse et des produits et services connexes.