WASHINGTON: Le gouvernement américain a averti mercredi 26 janvier les entreprises d’être très prudentes lorsqu’elles font des affaires au Myanmar, citant les risques d’être liés à un gouvernement militaire impliqué dans l’anarchie et les atteintes aux droits humains.
Les personnes impliquées dans des entreprises contrôlées par le régime militaire « risquent de se livrer à des comportements qui peuvent les exposer à d’importants risques juridiques, financiers et de réputation », notamment en enfreignant les sanctions et les lois sur le blanchiment d’argent, selon un communiqué de six membres du cabinet. . départements
Les investisseurs et les commerçants ont été spécifiquement avertis d’éviter les entreprises publiques, le secteur des pierres précieuses et des métaux précieux, les projets immobiliers et de construction et le commerce des armes.
« Ces entités et ces secteurs ont été identifiés comme des industries primaires fournissant des ressources économiques au régime militaire en Birmanie », indique le communiqué, utilisant l’ancien nom populaire du pays.
Le communiqué note que l’Union européenne et d’autres pays ont également imposé des restrictions sur les relations commerciales avec le Myanmar depuis que l’armée a pris le pouvoir lors d’un coup d’État il y a un an et ont depuis mené une répression sévère et meurtrière contre un mouvement d’opposition. populaire.
« L’armée a injustement arrêté des dirigeants du gouvernement démocratiquement élu, interrompu les services publics et les déplacements, et commis de graves atteintes aux droits humains et autres contre la population en Birmanie, y compris la répression violente de manifestations pacifiques », indique le communiqué.
Il a également souligné que le Myanmar n’a pas mis en œuvre de manière adéquate les mesures standard pour prévenir le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent, exposant les investisseurs et les commerçants à des risques dans ces domaines.
La déclaration, signée par les départements d’État, du Trésor, du Commerce, du Travail et de la Sécurité intérieure et le représentant américain au Commerce, a souligné qu’il ne s’agit que d’une ordonnance consultative et non légale.
Mais cela survient alors que plusieurs sociétés étrangères clés qui ont investi dans le pays se sont retirées alors que le gouvernement militaire continue de resserrer le contrôle.
Vendredi dernier, les géants de l’énergie TotalEnergies et Chevron ont annoncé qu’ils quittaient le Myanmar, à la suite d’autres grandes entreprises qui ont retiré ou gelé leurs plans d’investissement, notamment le norvégien Telenor, British American Tobacco, le français Voltalia et Toyota.
« La situation, en termes de droits de l’homme et, en général, d’état de droit, qui n’a cessé de se détériorer au Myanmar (…) nous a amenés à réévaluer la situation », a déclaré TotalEnergies la semaine dernière.
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