Les États-Unis contre l’implication de l’ONU dans la force conjointe du G5 Sahel

« SSoyons clairs : les Etats-Unis continuent de penser que l’ONU, quel que soit le mécanisme, n’est pas un véhicule approprié pour apporter un soutien logistique à la force conjointe du G5 du Sahel », a déclaré le vice-ambassadeur américain Richard Mills.

« La force conjointe est une coalition de forces de sécurité mandatée pour mener des opérations antiterroristes, principalement à l’intérieur de ses propres frontières. Ce n’est pas une force multilatérale sur un sol étranger mandatée en tant qu’opération de paix », a-t-il ajouté.

Lors du voyage du Conseil de sécurité de l’ONU au Mali et au Niger, « l’un des messages clés était que les pays du G5 ont besoin de plus d’aide internationale, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, du changement climatique et de l’aide bilatérale à la sécurité », a-t-il expliqué. .

L’idée de créer un bureau d’appui des Nations unies au G5 du Sahel, comprenant 5 000 soldats fournis par le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Burkina Faso, est soutenue depuis des mois par le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et par La France en particulier, qui est active dans le domaine.

« La menace terroriste ne se limite pas aux frontières et seule la coopération militaire transfrontalière, telle que la force conjointe, est capable d’y répondre », a déclaré le représentant français de l’ONU Nicolas de Rivière.

« Pour planifier et conduire des opérations à long terme, la force interarmées a besoin d’un soutien prévisible et durable » et « les Nations unies ont cette compétence » et « la légitimité pour le faire », a déclaré le diplomate français, évoquant la possibilité de financer tout soutien. avec les contributions obligatoires dues à l’ONU par ses 193 membres.

Les États-Unis et le Royaume-Uni, qui disposent de forces de maintien de la paix au Mali, ont longtemps refusé l’option d’impliquer l’ONU en soutien au G5 du Sahel, préférant une aide bilatérale. Ils soulignent qu’un tel rôle avec la force conjointe risquerait de faire perdre à la mission de l’ONU au Mali sa neutralité.

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Nihel Béranger

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