Les fans de football sont à couper le souffle – comment est-ce possible ?

L’Australie accueille la France en quart de finale de cette Coupe du monde. Le match à élimination directe est mouvementé. Deux scènes arrachent le public de son siège.

Une pure folie. Une pure folie, comme dirait l’Australien. Cela s’est produit lors du match de quart de finale entre l’Australie et la France, qui s’est finalement décidé 7-6 après des tirs au but en faveur des hôtes. Et plusieurs fois. Premièrement, les Français, qui ont été supérieurs pendant une grande partie de la première mi-temps, ont tiré le ballon au-dessus du but à seulement deux mètres à la 11e minute. C’est Maelle Lakrar qui a réussi cet incroyable exploit.

Puis, à la 41e minute, il y a eu une autre scène qui a coupé le souffle aux spectateurs. Cette fois de l’autre côté. Après une passe en profondeur de Hayley Raso, la défense française est pour la première fois désorientée. Sakina Karchaoui et la gardienne Peyroud-Magnin ne parvenaient pas à se mettre d’accord sur laquelle des deux dégagerait le ballon. L’Australienne Emilie Van Egmond est intervenue et a envoyé le ballon brusquement dans la surface de réparation, où Mary Fowler n’a eu qu’à pousser le ballon dans le but vide.

Un bruit infernal remplit l’arène

Fowler n’a pas eu besoin de le lui dire à deux fois et a tiré avec l’appareil de jeu précisément sur le but adverse ; les 49 461 spectateurs du Brisbane Stadium, à guichets fermés, criaient déjà au but. Mais ensuite, la Française Elisa de Almeida s’est précipitée. L’arrière latérale s’est courageusement lancée dans le tir et l’a dirigé au-delà du poteau gauche et hors des limites.

Fowler n’arrivait pas à y croire. Le public non plus. Un bruit assourdissant remplit l’arène. Un cri de douleur collectif. Sans but. Quelle opportunité pour les hôtes. La Française De Almeida a célébré son acte de sauvetage en encourageant son équipe. Elle leva les bras en levant les poings. Le sélectionneur français Hervé Renard a également applaudi avec enthousiasme l’action sur le banc de touche.

« C’était vraiment frustrant », a déclaré Fowler à t-online après le match. « J’ai eu une grande chance de renverser la situation à ce moment-là et j’ai dû l’oublier rapidement, sinon la scène aurait gâché le reste du jeu. »

Fowler, toujours Fowler

L’occasion manquée a même semblé inspirer Fowler. L’Australie sort des vestiaires avec beaucoup d’élan et Fowler apparaît à plusieurs reprises dangereusement devant le but français. À la 50e minute, elle a intelligemment pénétré dans la surface de réparation et a tiré à bout portant sur un défenseur français. Deux coéquipiers étaient libres sur les lieux.

A la 52e minute, le bruit infernal éclate à nouveau. La célébration était destinée au numéro 20, la superstar australienne Sam Kerr. L’entraîneur Tony Gustavsson a probablement senti que la dynamique avait tourné en faveur de son équipe. Il a lancé un conseil dangereux dans le jeu avec Kerr. Mais Kerr n’a pas eu la prochaine chance. Mais encore Mary Fowler.

La gagnante des huitièmes de finale, alors qu’elle avait failli battre le Danemark à elle seule, s’est dégagée du point de penalty grâce à un beau solo de Kerr. Et encore une fois, son tir n’est pas rentré. Le gardien français Peyroud-Magnin a sauvé avec présence d’esprit.

Autocuiseur sur le côté

L’odds ratio s’est désormais inversé (15:12 pour l’Australie). Presque seule l’équipe en jaune jouait. Les attaques se succèdent dans la surface de réparation française. Mais les Matildas n’ont pas marqué.

Ils ont continué à se créer de belles occasions jusqu’à la fin du temps réglementaire, mais soit ils n’ont pas réussi à terminer, soit une Française est intervenue. Cela a également mis à rude épreuve les nerfs des entraîneurs. Peu avant la fin de la 90e minute, le sélectionneur français Renard a affronté le public. Il s’est d’abord disputé à nouveau avec l’arbitre, puis il a fait un geste de colère vers les spectateurs derrière le banc de son entraîneur.

Nihel Beranger

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