La candidate socialiste à la présidentielle Anne Hidalgo prône une « taxe climatique » pour les familles dont les biens sont les plus polluants, et a promis un mandat de défense des droits des femmes.

Les propositions font partie du programme présenté aujourd’hui par Anne Hidalgo à Lille, dans le nord de la France, dans la « Convention pour une République sociale et écologique », qui donne le coup d’envoi de la campagne vers les élections présidentielles.

« Je propose un projet de reconquête sociale, écologique et démocratique. Ma méthode est simple : La démocratie toujours et partout », a déclaré Anne Hidalgo, actuelle maire de Paris et qui est la candidate du Parti socialiste aux élections présidentielles 2022 françaises.

Sur le plan écologique, le candidat a ajouté qu’il faudrait créer le délit d' »écocide », la figure du « défenseur de l’environnement » et une taxe spécifique pour les familles dont les biens émettent plus de dioxyde de carbone.

Anne Hidalgo, qui espère être la première femme à la présidence française, a également déclaré que, si elle remporte les élections, elle aura un mandat axé sur les droits des femmes, pour l’égalité, notamment en matière de travail, et aussi pour le plein droit à contraception et l’avortement, à travers le pays.

Si élue présidente de la France, Anne Hidalgo a indiqué qu’au cours de son mandat elle créera « l’assurance chômage universelle », qu’elle veut généraliser la limitation de la hausse des loyers des logements et qu’elle mettra en place « une politique d’incitation massive au syndicalisme ».

La candidate avait précédemment annoncé qu’elle défendait l’augmentation des salaires des enseignants, souhaitait plus de personnel dans les écoles et aussi la création d’un salaire pour ceux qui ont la charge de parents ou d’enfants malades ou qui effectuent d’importants travaux communautaires.

Anne Hidalgo a été formellement choisie la semaine dernière, avec 72 % des voix, comme candidate du Parti socialiste à l’élection présidentielle française, mais ne démarre pas en meilleure position pour la course à l’Elisée (résidence officielle du président de la République).

Parmi les premiers candidats déjà annoncés, et aussi certains à annoncer, Anne Hidalgo a eu du mal à s’affirmer dans les sondages, en deçà de candidats comme l’écologiste Yannick Jadot ou le leader d’extrême gauche Jean-Luc Melenchon.

Loin en termes de popularité et déjà à deux chiffres, apparaissent Marine Le Pen, d’extrême droite, le potentiel candidat de droite Xavier Bertrand ou encore le controversé Eric Zemmour.

En tête des préférences des Français, l’actuel titulaire, Emmanuel Macron, demeure.