« Zéro, rien, le vide » – c’est ainsi que l’Eurosport français décrit – du point de vue des supporters locaux – l’état du célibataire à Roland-Garros. Pour la première fois dans l’histoire de l’événement, aucun représentant des hôtes n’atteindrait le troisième tour. « C’est une catastrophe, compte tenu des exploits et des surprises que nos athlètes ont accomplis ici », peut-on lire. En couverture, « L’Equipe » écrit sur le manque de chanteurs français, soulignant qu’ils se sont effondrés dès la première semaine de l’événement. Les Français sont donc à la recherche de nouveaux héros et héroïnes. L’une d’elles est Iga ¦wi ± tek, qui a rapidement gagné l’admiration qu’elle mérite sur la Seine.
« L’Equipe » : Sur le court, Iga Świątek passe de fille à tueur
« L’Equipe » estime que sans Ashleigh Barty (elle a perdu le premier set du deuxième tour avec Magda Linette, et dans le deuxième set elle a rayé) et Naomi Osaki (retirée pour cause de mauvais état mental), la Polonaise est la favorite dans le tournoi. « Noël a la même fraîcheur et présente le même niveau que l’an dernier », écrit la presse française. Au passage, les journalistes soulignent la modestie de la Pologne, en se concentrant sur les matches individuels, expliquant que le tournoi peut être remporté par n’importe quel joueur, même inexpérimenté, dont la Polonaise était le meilleur exemple il y a un an. Le journal note que bien que Świątek ait encore 20 ans qui « quand elle voit son idole Rafael Nadal, ses yeux brillent comme un enfant qui attend le Père Noël au sapin de Noël », c’est une joueuse très consciente et forte. « Quand il sort devant la justice, il se transforme en tueur, déterminé à défendre ses intérêts », lit-on.
« Elle est loin de la pose de la diva du tennis »
Le « Journal du dimanche » la considère également comme la favorite de l’événement. Les journalistes notent que dans le cas de Świątki, l’effet « wow » dure depuis le dernier Roland Garros. Même si elle semblait un peu dépassée par ce succès à l’époque, la Polonaise l’a géré avec brio. Une bonne relation avec un psychologue était censée l’aider. « Qui aurait pu s’attendre à ce qu’elle monte si haut à un si jeune âge » – ont écrit des journalistes, rappelant qu’il y a un an, la Polonaise était proche de la 60e place du classement WTA, et maintenant elle est dans le top dix. Beaucoup de compliments dans le texte de « JDD » tombent sur la femme polonaise. « Il a une intelligence rare dans Jeu, un superbe coup droit comme pratiqué sous l’influence de son idole Rafael Nadal. Après les succès, elle a gardé son sourire et sa spontanéité, qui la font bien loin de la pose d’une diva du tennis. Le joueur de 20 ans aura encore « beaucoup de chances de triomphes ».
« Le Figaro » écrit que « Świątek passe à l’attaque et commence à régner sur les courts de Roland-Garros », comme en témoignent seulement sept matchs perdus par elle en deux matchs et une qualification tranquille pour le troisième tour du tournoi. Rappelons que la promotion est intervenue après un rapide triomphe sur Rebecca Peterson (6:1, 6:1).
WeLoveTennis.fr note que la Polonaise n’a perdu que 35 matchs lors des neuf derniers matches du Grand Chelem en France. « Il a en moyenne 3,8 matchs concédés par match. Ce sont des chiffres terriblement bons. Après la retraite de Barty, il est difficile d’identifier un joueur de tennis qui pourrait garder Świątek » – lit-on.
Après le match de double de vendredi avec Bethanie Mattek-Sands, Polka partira pour le troisième tour du simple samedi. Sa rivale sera l’Estonienne Anett Kontaveit (31e WTA). La Polonaise a un compte à régler avec la joueuse de 25 ans, car lors des deux matches précédents, elle a perdu deux fois contre elle.
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