Les pays de l’UE doivent respecter les interdictions de certains pesticides

/photo alliance, Moritz Frankenberg

Les graines de Luxembourg pour l’extérieur ne doivent pas être traitées avec des néonicotinoïdes. Les États membres devraient respecter l’interdiction. C’est ce qu’a décidé la Cour européenne de justice (CJE) aujourd’hui au Luxembourg. Les néonicotinoïdes affaiblissent les abeilles et les bourdons, c’est pourquoi leur utilisation a été sévèrement restreinte dans l’UE (Az. C-162/21).

Depuis 2018, ils ne peuvent être utilisés que dans des serres fermées. Les semences traitées aux néonicotinoïdes ne doivent pas être semées à l’extérieur. L’approbation des principes actifs de la famille des néonicotinoïdes, ce qui était le cas, a également expiré fin janvier ou avril 2019. Ils sont depuis interdits dans l’UE.

Cette affaire se déroule en Belgique : en octobre et décembre 2018, le pays a temporairement autorisé la vente de semences traitées pour la betterave à sucre et la vente de semences traitées pour les carottes et diverses salades. Les États de l’UE peuvent accorder des autorisations d’urgence s’il existe des risques spécifiques pour les cultures. Ce n’est pas seulement le cas en Belgique, mais aussi dans d’autres pays comme l’Allemagne et l’Autriche.

Deux associations de protection de l’environnement et un apiculteur ont saisi la justice début 2019 contre l’agrément d’urgence en Belgique. Ils ont fait valoir que les pesticides étaient appliqués sur les semences avant le semis à titre préventif. Les agriculteurs l’ont donc acheté sans confirmer la présence réelle de ravageurs.

Le tribunal belge a demandé à la CJCE si un État membre de l’UE pouvait autoriser la vente et l’utilisation de semences ainsi traitées pour le champ si un règlement d’application européen l’interdisait expressément. La CJCE a maintenant nié cela.

Aujourd’hui, il a également décidé des restrictions à la vente de certains pesticides généralement autorisés en France. Entre autres choses, les remises y sont interdites. La CJCE a statué que cela est possible en vertu du droit de l’UE si ces restrictions servent à protéger la santé et l’environnement et sont adaptées à la réalisation de ces objectifs de protection et ne vont pas plus loin que nécessaire. © afp/aerzteblatt.de

Nihel Béranger

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