Le ministre français du Travail a expliqué ce mardi que les sanctions contre les salariés qui ont l’obligation de présenter un carnet de santé au travail peuvent aller jusqu’au licenciement en cas de refus de se faire vacciner.

« L’objectif est de convaincre les salariés et de faciliter la vaccination, c’est pourquoi on autorise un permis d’absence » pour qu’ils puissent aller se faire vacciner, a indiqué la ministre Élisabeth Borne dans des déclarations à la chaîne de télévision BFMTV.

Ces travailleurs, comme les salariés de l’hôtellerie ou des transports longue distance, devront présenter, à partir du 30 août, le laissez-passer sanitaire que le Parlement a approuvé et qui obligera les autres citoyens à présenter également, en principe, à partir de début août .

Elisabeth Borne a expliqué que la loi prévoit une procédure de suspension du contrat de travail (d’embauche et de salaire) si le travailleur n’a pas pu se faire vacciner, laquelle serait retirée sur présentation du document attestant la vaccination.

« Puisqu’il n’y a pas de salaire, cette disposition ne pouvait pas durer indéfiniment. Nous voulions introduire dans la loi le recours au licenciement, pas avant le délai de deux mois et serait assortie d’indemnités aux travailleurs », a précisé le ministre.

Cette clause de révocation a été supprimée lors de la révision du texte au Sénat.