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Dans une étude du cabinet de conseil en gestion McKinsey, dans laquelle la satisfaction au travail et la volonté de changer d’employés ont été comparées dans neuf pays européens, les entreprises autrichiennes occupent la première place. Plus de 16 000 collaborateurs en Belgique, France, Allemagne, Italie, Pologne, Portugal, Espagne, Autriche et Suisse ont été interrogés.
Faible volonté de changer
Pour 74 %, changer d’emploi n’est actuellement pas un problème (Allemagne 72 %, France 65 %, Pologne 50 %). Les entreprises autrichiennes se caractérisent particulièrement par la flexibilité, un environnement de travail sûr et agréable et une rémunération appropriée.
Bonne culture d’entreprise
« La première place pour la satisfaction au travail est un prix pour nos employeurs, leur culture d’entreprise et leurs managers et punit les menteurs qui dénoncent constamment et sans raison les conditions de travail dans ce pays », a déclaré la présidente de WKOÖ, Doris Hummer.
Néanmoins, la tendance à changer d’emploi est beaucoup plus forte qu’auparavant, ce qui s’explique principalement par le désir de la jeune génération de « voir davantage le monde (du travail) ».
Il est d’autant plus important en période de pénurie de travailleurs qualifiés et d’ouvriers de lier les salariés à l’entreprise. À cet égard, l’étude contient un « ordre » remarquable pour l’économie et le législateur : pratiquement tous les répondants ont convenu qu’ils aimeraient « plus de contrôle sur leurs heures de travail ».
« C’est précisément pour cela que s’impose la prochaine étape de flexibilisation du temps de travail, qui doit surtout ouvrir des possibilités supplémentaires d’aménagement du temps de travail aux partenaires sociaux de l’entreprise. Les employeurs et les employés en bénéficieraient également », déclare Hummer.
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