Microsoft investit quatre milliards d'euros en France

Posted On: mai 14, 2024

Paris. La France invite une nouvelle fois à la grande conférence des investisseurs au château de Versailles. Des entreprises de renom sont venues – et elles ont également apporté de l’argent avec elles pour l’économie française.

Le groupe technologique américain Microsoft souhaite investir quatre milliards d'euros en France. L'argent servira à poursuivre le développement de la technologie cloud et de l'intelligence artificielle (IA) sur les sites de Paris et de Marseille ainsi qu'à la construction d'une nouvelle succursale à Mulhouse, à la frontière franco-allemande, comme l'a annoncé l'Élysée.

Outre Microsoft, d'autres entreprises ont également annoncé des investissements majeurs lors de la conférence des investisseurs « Choose France » à Versailles : le détaillant en ligne Amazon souhaite dépenser environ 1,2 milliard d'euros et créer plusieurs milliers d'emplois en France. Les sociétés pharmaceutiques Astrazeneca et Pfizer ont également promis plusieurs centaines de millions d'euros.

La France s'attend à ce qu'un total de 15 milliards d'euros soient promis lors de la conférence, répartis sur 56 projets dans divers domaines technologiques. « Nous allons battre aujourd'hui un nouveau record », a écrit le président français Emmanuel Macron sur la plateforme X en vue de la conférence. Les investissements collectés sont le résultat de réformes fiscales et d’innovations dans des domaines clés comme l’intelligence artificielle, l’hydrogène et les semi-conducteurs. La rencontre a lieu depuis 2018 et a permis de récolter environ 13 milliards d'euros l'année dernière.

Selon une analyse du cabinet d'audit et de conseil EY, la France est actuellement la place européenne la plus attractive pour les investissements étrangers. Toutefois, face à l'augmentation de la dette nationale, le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a également annoncé des mesures d'austérité. Le déficit budgétaire français pour 2023 était de 5,5 pour cent, nettement supérieur aux 4,9 pour cent estimés.