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Le gouvernement fédéral s’efforce de présenter le développement des start-up sous un jour positif. Mais il est peu probable que cela réponde à nos exigences.
«L’écosystème allemand des start-ups se développe bien, mais il reste encore des progrès à faire», indique le premier rapport d’étape détendu sur la mise en œuvre de la stratégie allemande pour les start-ups, qui vient d’être publié. Mais peux-tu le laisser comme ça ? En tout cas, les faits semblent différents.
En Allemagne, 3 121 brevets ont été déposés pour 10 millions d’habitants en 2021. C’est plus de deux fois plus par habitant qu’aux États-Unis et aussi plus qu’en France ou au Royaume-Uni, par exemple. Mais dans le même temps, le nombre de spin-offs basés sur la connaissance issus des universités et autres instituts de recherche en Allemagne est en déclin depuis des années. Est-ce notre affirmation ?
Et enfin : le volume total des investissements en capital-risque en Allemagne a plus que doublé par rapport à 2018 (il était de 10,7 milliards d’euros en 2022). Cependant, si l’on considère la part du total des investissements en capital-risque dans le produit intérieur brut, l’Allemagne ne se situe encore qu’au milieu du classement international. Est-ce vraiment notre affirmation ?
Triste conclusion : nous ne parviendrons guère à rester ainsi champions mondiaux des exportations. Même pas proche. Cependant, c’est là que réside notre niveau de prospérité. Il n’y a donc guère de raisons d’être satisfait du développement des start-up.
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