PIX termine 1 an avec de nouvelles mesures de sécurité | PIX

PIX, le système de paiement instantané de la Banque centrale (BC), achève 1 an de fonctionnement dans le pays et remporte ce mardi (16) un ensemble de nouvelles mesures de sécurité.

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Parmi les nouvelles mesures figurent la blocage préventif des ressources en cas de suspicion de fraude, notifications obligatoires des transactions rejetées et restitution des montants par l’établissement destinataire, en cas de suspicion fondée de fraude ou de défaillance opérationnelle des systèmes des établissements participants.

Les nouvelles mesures ont été annoncées fin septembre. Selon la Banque centrale, les mécanismes « créent des incitations pour les participants à améliorer de plus en plus leurs mécanismes de sécurité et d’analyse des fraudes ».

PIX est un moteur de transfert de ressources qui fonctionne en temps réel, 24h/24.

Actuellement, près de 350 millions de clés sont enregistrées, dont 334 millions appartiennent à des particuliers. Selon la Banque centrale, plus de 104 millions d’utilisateurs individuels ont déjà effectué une transaction via PIX.

PIX termine 1 an de fonctionnement ; voir les chiffres

En cette 1ère année de PIX, la Banque Centrale estime que plus de 45 millions de personnes qui n’ont pas effectué de transactions électroniques utilisent désormais fréquemment le PIX et que le système a déjà réussi à réduire les frais bancaires des entreprises de près de 5 milliards de R$. A voir dans la vidéo ci-dessus.

PIX était déjà responsable de 72% des opérations, compte tenu de TED, DOC, TEC, bordereau bancaire et chèque. Selon la BC, le nombre d’opérations via PIX dépasse déjà d’autres moyens tels que les cartes prépayées, les virements intrabancaires et les prélèvements automatiques.

  • Blocage préventif : Cette mesure permettra à la banque qui détient le compte de l’utilisateur de procéder à un blocage préventif des fonds jusqu’à 72 heures en cas de suspicion de fraude. Chaque fois que le blocage de précaution est activé, l’établissement doit en aviser immédiatement le client.
  • Avis d’infraction : la notification d’infraction ne sera plus facultative et deviendra obligatoire. Le dispositif vise à permettre aux banques d’inscrire un marquage dans la clé PIX, dans le CPF/CNPJ de l’usager et dans le numéro de compte lorsqu’il y a « suspicion fondée de fraude ». Ces informations seront partagées avec d’autres institutions financières pour renforcer les mécanismes de prévention de la fraude ;
  • Étendre l’utilisation des informations à des fins de prévention de la fraude : une nouvelle fonctionnalité sera créée qui permettra la consultation des informations liées aux clés PIX. Ainsi, les informations de notification de fraude seront disponibles pour tous les participants PIX, qui pourront utiliser ces informations dans leurs processus, tels que l’ouverture de comptes ;
  • Mécanismes supplémentaires de protection des données : les mécanismes adoptés par les banques doivent être au moins égaux aux mécanismes mis en place par la CB. Les banques devront également définir des procédures pour identifier et traiter les cas où des requêtes excessives de clé PIX se produisent ;
  • Restitution des valeurs en cas de fraude ou d’échec: le remboursement peut être initié par le prestataire de services de paiement de l’utilisateur destinataire, de sa propre initiative ou à la demande du prestataire de services de l’utilisateur payeur, en cas de suspicion fondée de fraude ou de défaillance de fonctionnement des systèmes du établissements participants.

La Banque centrale a également modifié le règlement PIX pour préciser que les banques doivent être tenues pour responsables des « fraudes résultant de défaillances de leurs propres mécanismes de gestion des risques ».

Limite de transfert de nuit

Depuis le 4 octobre, la limite de 1 000 BRL pour les virements et paiements effectués par les particuliers de 20h à 6h, y compris PIX. Les personnes morales (sociétés) ne seront pas concernées par la mesure.

La limite peut être modifiée à la demande du client, via les canaux de service électroniques. Toutefois, l’institution financière doit établir un délai minimum de 24 heures pour que l’augmentation soit effective.

Selon la Banque centrale, les banques doivent offrir à leurs clients la possibilité d’enregistrer au préalable des comptes susceptibles de recevoir des virements supérieurs aux limites établies.

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Nihel Beranger

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