un pas vers la reconnaissance de l’humanité des enfants à naître

La France a fait un pas de plus vers la reconnaissance de l’humanité des enfants à naître. Ces jours-là, une loi entre en vigueur qui permet aux parents d’enfants avortés non seulement de les inscrire dans les registres d’état civil, mais aussi de leur donner un nom et un prénom.

Avec cet acte, l’Etat prend en compte la souffrance de ces personnes et les reconnaît comme parents, note Isabelle de Mézérac, présidente de l’association SPAMA, qui soutient les familles souffrant du décès de leurs enfants. Selon elle, la pratique antérieure, qui permettait d’inscrire un enfant avorté auprès d’un bureau d’état civil, mais sans lui donner de nom, était incompréhensible pour les parents et leur causait une douleur supplémentaire. Maintenant, cette restriction a été levée, ce qui les aidera à mieux vivre leur deuil, a déclaré de Mézérac.

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Or, le législateur français précise que l’inscription d’un enfant avorté n’entraîne aucune conséquence juridique, c’est-à-dire qu’elle ne confère pas à l’enfant à naître une personnalité juridique. Il faut rappeler que le même parlement qui a permis de nommer les enfants avortés s’emploie simultanément à libéraliser la loi sur l’avortement, à savoir faire passer le seuil de l’avortement sur demande de 12 à 14 semaines.

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Nihel Beranger

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