Un prêtre français soupçonné d’avoir tué a déjà rencontré le pape François

Le Rwandais Emmanuel Abayisenga, soupçonné d’avoir assassiné le prêtre français Olivier Maire, 60 ans, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée, dans l’ouest de la France aujourd’hui, a déjà rencontré le pape François en 2016, lors d’une audience avec des personnes socialement exclues, au Vatican . Selon des sources policières, le prêtre est décédé après avoir été battu

Selon les médias internationaux, Abayisenga, un réfugié rwandais arrivé en France en 2012 se disant victime de persécutions dans son pays, s’est rendu ce matin à la police et a avoué le crime. Les autorités françaises ont alors retrouvé le corps du prêtre sur les lieux. Abayisenga est en détention provisoire, mais les enquêtes sont en cours.

Une photographie prise le 11 novembre 2016 et publiée par des journaux français montre le Rwandais saluant le pape François lors du Festival européen de la Joie et de la Miséricorde, qui s’est tenu à Rome cette année-là et qui a réuni quelque 4000 personnes en situation précaire de tout le pays. L’Europe .

Emmanuel Abayisenga s’est rendu à Rome avec un groupe de la ville de Nantes, située sur les rives de la Loire, dans la région Haute-Bretagne de l’ouest de la France. Il était sous la protection et les soins de la communauté chrétienne locale après son arrivée dans la ville il y a huit ans.

A l’occasion, le pape François a même salué un discours prononcé par un autre membre du groupe nantais, dont le Rwandais faisait partie, se disant « impressionné par la persistance de l’usage du mot ‘paix’ par les chrétiens ».

Abayisenga est également accusé d’avoir incendié la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes le 18 juillet 2020. Bien qu’il ait été arrêté pour le crime et ait répondu au tribunal, il était en liberté surveillée et surveillé.

Après la mort du clerc, la Conférence épiscopale de France et plusieurs organisations catholiques ont publié une note commune dans laquelle elles ont exprimé leur « profonde tristesse » face au meurtre et affirmé leur proximité avec « les proches de la victime, les proches et la communauté de la Basilique Saint-Louis- Marie Grignon de Montfort ».

Le ministre de l’Intérieur Gerald Darmanin s’est rendu dans la ville pour faire le suivi de l’enquête. Sur Twitter, Darmanin a exprimé son soutien aux catholiques du pays « après le meurtre dramatique d’un prêtre en Vendée ».

Le président de la République, Emmanuel Macron, a déclaré avoir pleuré la mort « au nom de la nation » et consacré « des pensées affectueuses aux citoyens de Montfort et à tous les catholiques de France ».

Nihel Béranger

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