Zemmour – qui, selon les sondages, pourrait accéder aux urnes à la présidentielle de 2022 aux côtés de l’actuel président libéral Emmanuel Macron, mais n’a pas encore annoncé sa candidature – ne s’est pas présenté à l’audience pour l’empêcher de « devenir un studio de télévision . » , a indiqué mardi 16/11/2021 son avocat Olivier.
Le polémique médiatique de 63 ans a secoué la campagne électorale avec ses critiques des migrations, de l’islam et d’une « identité française » qui serait menacée. Selon votre environnement, votre premier rassemblement électoral devrait avoir lieu début décembre.
La dernière polémique a eu lieu le 13 novembre, à l’occasion du sixième anniversaire des attentats de Paris, lorsque, devant la salle d’audience attaquée, le Bataclan a lié l’immigration aux attentats et accusé le président de l’époque François Hollande de ne pas « avoir protégé les Français » .
Ses déclarations ont indigné les survivants et les familles des victimes. L’association Life for Paris a ainsi mis en cause une « intervention ignoble » qui a violé « l’instant du souvenir ». « Cette instrumentalisation des victimes (…) nous scandalise au plus haut niveau », a-t-il ajouté.
Signe de l’agitation qu’elle suscite, une vingtaine de ses partisans de la « Génération Z » se sont rassemblés devant le tribunal et ont brièvement arboré un drapeau français, a constaté l’agence AFP. La présidente du tribunal a prévenu au départ qu’elle veillera à « la sérénité du processus ».
Réputé pour son faux-ton et condamné en d’autres occasions, Éric Zemmour doit désormais comparaître pour complicité de provocation à la haine raciale et d’insultes racistes en raison de ses déclarations du 29 septembre 2020 sur CNews.
Après une attaque contre les anciens locaux de l’hebdomadaire Charlie Hebdo, qui avait déjà été la cible d’un attentat en 2015, il avait alors assuré que les migrants mineurs non accompagnés « sont des voleurs, des meurtriers, des violeurs » et n’ont « rien à faire » en France. « Vous devez les rendre », a-t-il ajouté.
Sa défense considère que le polémiste n’a fait que « réitérer en d’autres termes » les inquiétudes exprimées par les autorités au sujet de la délinquance liée à ces mineurs. Oenegés pour la défense des droits humains et antiracistes se sont constitués parties civiles dans la foulée. (AFP).
“Coffee addict. Lifelong alcohol fanatic. Typical travel expert. Prone to bouts of apathy. Internet pioneer.”