Dans un premier temps, après l’énorme déception des géants sur la Gran Risa (15e et 18e place), Alexis Pinturault avait décidé d’abandonner les deux super-g programmés à Bormio (la deuxième reprise de celle annulée à Lake Louise).
Des mots clairs, exprimés après les deux jours à Alta Badia, au sujet de la Coupe du monde générale : « En ce moment, cela n’a aucun sens pour moi de parler d’une boule de cristal ». Puis, la nuit à Campiglio a redonné espoir au champion de Courchevel, capable de gagner 80 points dans une spécialité où les hauts et les bas ont toujours été une… constante pour Alexis ; quelques jours de réflexion et voici la décision du champion de France de participer à l’étape de vitesse sur le « Stelvio ».
Pinturault ne disputera pas d’épreuves et de descentes le 28 décembre, mais sera au départ mercredi 29 et jeudi 30 pour deux super-g qui pourraient lui permettre de ne pas perdre plus de terrain sur le leader Odermatt, qui le devance déjà de 319 points, pour tenter ensuite de raccommoder avec le slalom du mois de janvier. Le détenteur de la boule de cristal a bien fait lors des deux premiers super-g de la saison à Beaver Creek, terminant à chaque fois sixième, et dans un défi très technique comme celui de Bormio, il saura très bien se défendre. L’an dernier, il avait terminé douzième du super-g sur le Stelvio.
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