Les homosexuels pourront donner du sang, sans aucune restriction, à partir de la mi-mars en France, après la suppression de toute référence « discriminatoire » à l’orientation sexuelle dans les critères de don, a annoncé mardi le gouvernement français.
La France suit l’exemple de nombreux pays, comme le Portugal, l’Espagne, l’Italie, Israël et, récemment, l’Angleterre, qui ont déjà introduit des changements dans l’accès au don de sang.
Le ministère français de la Santé, suivant la loi de bioéthique et une « volonté politique », signera un décret qui rendra le don de sang accessible à tous, sur la base des mêmes critères, tant pour les homosexuels que pour les hétérosexuels, a révélé le ministère de la Santé.
Depuis le 16 mars, il n’y avait plus de « référence à l’orientation sexuelle » dans les questionnaires préalables au don de sang, a expliqué Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, lors d’une conférence de presse.
Depuis juillet 2016, les homosexuels peuvent, en théorie, donner du sang, une action interdite depuis 1983, en raison du risque de transmission du VIH/sida.
Mais cette possibilité était, jusqu’à présent, soumise à une période d’abstinence sexuelle, d’abord fixée à un an, avant d’être réduite, en 2019, à quatre mois, critère qui devait être déclaré lors du questionnaire préalable au don.
Le directeur général de la Santé français a souligné qu’il n’anticipe pas d’augmentation du risque résiduel de transmission du VIH/SIDA par transfusion en raison de cette mesure, notant que « le niveau de risque diminue régulièrement depuis des décennies ».
La situation au Portugal
Au Portugal, le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, a promulgué, le 30 novembre, l’interdiction de la discrimination dans le don de sang selon « l’identité de genre ou l’orientation sexuelle », modifiant ainsi la loi qui approuve le statut du donneur de sang. Sang.
Le décret-loi avait été approuvé par l’Assemblée de la République le 5 novembre, avec des votes favorables de tous les partis, et le texte final de quatre projets de loi proposait des modifications au statut du donneur de sang, afin de mettre fin à la discrimination des donneurs en fonction de l’orientation sexuelle et du genre. l’identité, à la suite de plaintes concernant des situations qui persistent.
En mars, la direction générale de la santé avait mis à jour la règle qui définit les critères d’inclusion et d’exclusion des donneurs de sang, déterminant que le dépistage clinique « est effectué dans le respect des principes de non-discrimination ».
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