La maison de vente aux enchères française consomme la vente de pièces préhispaniques et se réserve le droit de dénoncer le Mexique pour les accusations portées contre eux Malgré les messages via les réseaux sociaux et la lettre qui Alejandra Frausto, Secrétaire de Culture, avec l’intention d’arrêter une vente aux enchères en France, la vente de 32 lots a été réalisée avec 34 pièces qui auraient été fabriquées par des cultures qui habitaient le territoire mexicain actuel, mais parmi elles, le gouvernement mexicain n’a reconnu que « 30 sont des biens archéologiques qui font partie du patrimoine culturel du Mexique.
Cet après-midi, heure de France, s’est déroulée « Carnets de Voyage – Vente d’Ouverture de Saison », organisée par la société Millon, composée de 381 lots avec des pièces anciennes provenant de pays tels que le Népal, le Costa Rica, la Tanzanie, la République Démocratique du Congo , Pérou, Équateur, Colombie, Guatemala, Nigéria, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Cameroun, Tanzanie et Burkina Faso, entre autres.
Parmi les pièces qui ont atteint un prix plus élevé figure la sculpture d’un « gros chien qui est représenté à l’affût, avec sa queue et ses oreilles dressées et sa gueule ouverte, montrant ses crocs en signe de protection. L’animal est magistralement modélisé dans des formes naturalistes qui évoquent un concept de fertilité, d’abondance et de puissance. »
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La sculpture cataloguée avec le lot 136 mesure 32 x 42 x 25,5 centimètres et aurait été réalisée dans la région de l’état actuel de Colima. Il devait être vendu entre 3 500 et 4 500 euros, soit entre 81 381 et 104 000 pesos, selon le taux de change actuel ; cependant, il a été vendu 5 000 euros (116 000 pesos), hors taxes.
Photo: Drouot
Une autre pièce archéologique vendue en France est le lot 129, une petite statue anthropomorphe agenouillée, avec un bossu et un visage qui regarde « intensément » le ciel, qui a été sculptée dans de la jadéite verte, mesurant 7,3 x 3, 1 x 4 cm et qui aurait été faite par la culture olmèque.
Le lot 129 devait être vendu entre 1 000 et 1 500 euros (23 250 et 34 877 pesos). Il a été vendu mille euros.
Photo: Drouot
Un verre « en forme de gros chien, aux oreilles droites et à la bouche ouverte montrant les crocs en signe de protection » a également été mis en vente, qui mesure 23 x 26 x 19 cm et aurait été fabriqué à Colima, entre les années 100 avant JC 250 après JC
Le verre était classé lot 63 et devait se vendre entre 400 et 500 euros (9 300 et 11 625 pesos), mais il a atteint 700 euros (16 276 pesos).
Photo: Drouot
Le Mexique rejette la vente; c’est une « stratégie politique », déclare-t-on en France
Juste mercredi, avec l’intention de s’arrêter comme à d’autres occasions, Alejandra Frausto, secrétaire à la Culture, a publié une lettre qu’elle a envoyée à la Million Society dans laquelle elle exprime sa désapprobation et son rejet de la vente aux enchères « Carnets de Voyage – Opening Season Sale », dans laquelle il a exprimé qu’« il en appelle à l’éthique et au respect du patrimoine culturel et demande à la Société Millon d’arrêter la vente aux enchères, en tenant compte des valeurs historiques, symboliques et culturelles desdits biens, supérieures à tout intérêt commercial ». Dans le cas du Mexique, ces pièces représentent un héritage inestimable de nos cultures ancestrales.
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Mais les actions entreprises par le ministère de la Culture n’ont pas suffi et c’est pourquoi le responsable a déclaré ce matin qu’avec la vente du patrimoine culturel mexicain « la possibilité de reconnaître et de diffuser la vaste culture qui nous précède est volée. En se rendant chez des particuliers, des fragments de notre identité et de notre mémoire disparaissent.
De plus, Blanca Jiménez, ambassadrice du Mexique en France, a indiqué que « le Mexique réitère son refus de la vente à l’étranger d’objets culturels préhispaniques mexicains qui, en vertu de la législation en vigueur dans notre pays, sont propriété de la nation, inaliénables et imprescriptibles ».
Le Mexique rejette catégoriquement la vente de notre patrimoine par des maisons de vente aux enchères.
Sur les instructions du chancelier @m_ebrard, l’Emb. Blanca Jimenez (@bjc_water) à partir de @EmbaMexFra a exprimé son refus directement aux maisons de vente aux enchères.#MiPatrimonioNoSeVende pic.twitter.com/H6AaAw7Sul
– Relations extérieures (@SRE_mx) 28 janvier 2022
« Malgré l’étrangeté publique du gouvernement mexicain, les maisons de vente aux enchères continuent de proposer des biens d’origine mexicaine. Nous censurons ce comportement d’entreprise irresponsable, en plus, nous voulons avertir que souvent les catalogues incluent des pièces de fabrication récente —fausses pièces— et annoncent également des pièces d’origine mexicaine mais qui appartiennent en réalité au patrimoine d’un autre pays », a indiqué l’ambassadeur. ”.
L’agence EFE a documenté que « depuis la maison Millon, en revanche, ils ont défendu la légalité de ce qui a été exposé et considèrent la plainte des autorités mexicaines comme une « stratégie politique ». « La vente est conforme à la loi française. Le Mexique ne dit rien contre les trafiquants et à nous, qui sommes honnêtes, il nous dit que nous volons’, a souligné l’expert Sergio Reynes ».
La maison de vente aux enchères « a souligné qu’elle se réservait le droit de dénoncer le Mexique pour les accusations portées contre eux. ‘Cela me fait mal qu’ils disent que nous trafiquons leurs pièces parce qu’ils les ont vendues légalement’, a ajouté Reynes, selon lequel les objets Mexicains exposés, avec un prix estimé de 50 à 2 000 euros, « ce sont de petites pièces qui ne sont pas importantes pour leur patrimoine », a rapporté l’agence espagnole.
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