Les conservateurs français font front commun face aux élections présidentielles | Monde

Le parti conservateur français Les Républicains a réuni mardi ses six candidats à l’investiture pour la présidentielle dans le but de faire front commun avant que l’un d’entre eux ne soit désigné comme candidat en décembre.

L’ancien commissaire européen Michel Barnier, les anciens ministres Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, l’ancien député européen Philippe Juvin, le député Éric Ciotti et l’homme d’affaires et homme politique Denis Payre ont été convoqués par leur président, Christian Jacob, pour un petit-déjeuner au cours duquel ils s’alignent de portes Intérieur et extérieur.

« L’union fait la force pour gagner. Chacun se lance dans cette campagne avec cette position commune », a déclaré Jacob sur Twitter avec une photo de la rencontre.

Le 25 septembre, cette formation a tourné le dos aux primaires ouvertes pour élire son candidat et opté pour un congrès réservé aux militants qui ont leur devis à jour et qui se tiendra le 4 décembre.

Comme Bertrand l’a indiqué après le petit déjeuner, le message d’unité de Los Republicanos n’est pas une bonne nouvelle pour les opposants d’autres partis ou sensibilités, « mais c’est pour la France et pour les Français ».

« Ceux qui veulent un changement savent que les idées de la droite et du centre et que le candidat de la droite et du centre sont les seuls à pouvoir le faire contre Emmanuel Macron. C’est une évidence », a-t-il déclaré à la presse.

Cette réunion a servi à discuter de l’organisation du congrès et des éventuels débats entre eux avant le vote des militants et aussi à renforcer l’union de cette famille politique, qui selon son président n’est pas quelque chose « qui se réalise d’un claquement de doigts doigts au lendemain du congrès, mais il se construit au jour le jour ».

Le journal Le Parisien a regroupé lundi différents sondages et a relevé que les mieux placés pour la présidentielle restent l’actuel chef de l’Etat (27%) et la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen (17%), suivis de l’aussi loin -la droite Éric Zemmour (14%), qui, comme Macron, n’a pas officialisé sa candidature.

Le mieux placé dans le camp conservateur, selon cette enquête, est Pécresse, quatrième avec 10% des intentions de vote au premier tour.

Le gauchiste Jean-Luc Mélenchon apparaît à la cinquième place (8%) et a écarté ce mardi la possibilité d’une union entre les forces de gauche.

« J’ai présenté ma candidature en novembre dernier parce que je savais que les autres allaient faire de même. Nous sommes dans la même situation qu’en 1981, avec cinq candidatures de la gauche traditionnelle et moi-même », a-t-il déclaré sur la chaîne BFM TV. EPE

mgr/mdv/jac

Nihel Beranger

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