Le Parlement européen veut réclamer 617 000 euros à Le Pen

Reuters fait état d’un total de 617 000 euros que des membres du parti auraient détournés. Des fonds qui ne peuvent en réalité être utilisés que dans le cadre de l’activité en tant que membre du Parlement européen ont été dépensés à des fins de politique nationale, par exemple, ou pour soutenir des prestataires de services proches du parti.

Le Parlement européen veut récupérer des sommes

Le Parlement européen vient d’annoncer son intention de récupérer les 617 000 euros indûment versés. Le Parlement poursuivra les « reclaims » dans les semaines à venir.

L’avocat de Le Pen, Rodolphe Bosselut, cité par « Mediapart » dans le rapport, rejette les allégations. C’est une « instrumentalisation » donc peu avant le second tour de l’élection présidentielle du 24 avril. Certaines parties du rapport sont des « faits datant de plus de dix ans ». Marine Le Pen n’a « été convoquée par aucune autorité judiciaire française », a-t-il ajouté. Ni lui ni son client n’ont reçu le rapport final de l’enquête lancée en 2016. Marine Le Pen a été interrogée par écrit en mars 2021.

Le candidat à la présidence se réserve le droit d’engager des poursuites contre d’anciens assistants ou prestataires de services qui auraient détourné des fonds ou commis d’autres fautes à l’insu de Le Pen. Du point de vue de Bosselut, l’autorité Olaf n’est pas indépendante.

Le parti veut poursuivre l’autorité de l’UE

Aliot, aujourd’hui maire de Perpignan, a démenti les allégations dimanche sur franceinfo. Olaf et Mediapart opèrent en dehors de la loi et il espère une action en justice pour savoir d’où viennent les fuites et comment s’est déroulée l’enquête, a déclaré Aliot.

« Les Français ne seront pas dupes des tentatives de l’Union européenne et des institutions européennes (…) d’intervenir dans la campagne présidentielle et de nuire à Marine Le Pen », a déclaré à Europe 1 le chef adjoint du parti Jordan Bardella. procès contre Olaf sur le rapport.

Pas les premières accusations contre Le Pen

Les allégations ne sont pas les premières du genre à incriminer Le Pen et son parti. Des allégations de faux emplois circulent depuis des années. Il s’agit de l’embauche éventuelle d’assistants de plusieurs eurodéputés français qui étaient payés avec l’argent du Parlement européen mais travaillaient en fait pour le parti.

Au premier tour de l’élection présidentielle il y a une semaine, Macron l’a emporté sur Le Pen et d’autres candidats. Les deux affronteront le second tour décisif dimanche prochain.

Nihel Beranger

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