Nouveau scandale autour du parti conservateur Les Républicains et de sa candidate à la présidentielle Valérie Pécresse. Cette fois, il ne s’agit pas d’appareils de nettoyage de la société Kärcher, dont le nom a toujours été utilisé comme synonyme de campagnes politiques de nettoyage, mais de l’élection primaire que les Républicains ont organisée à la fin de l’année dernière.
A cette époque, une majorité de membres ont voté pour Pécresse comme candidat. la journal de gauche Libération a découvert par la suite que des personnes mortes et fictives et même un chien auraient été enregistrés parmi les membres du parti ayant le droit de vote. Cependant, il n’est plus possible de déterminer si les faux membres ont effectivement voté. Le parti a dûment détruit le registre électoral il y a longtemps.
Néanmoins, comme prévu, la nouvelle a créé une ambiance dans la campagne électorale. Le candidat d’extrême droite Éric Zemmour s’est moqué sur Twitter que Pécresse avait réalisé le rêve du Parti des droits des animaux en donnant le droit de vote aux chiens. La candidate du Parti de la protection des animaux s’est sentie obligée de corriger cela : elle a tweeté que ce n’était pas du tout une préoccupation de son parti.
Que le chien, qui porte le beau nom de Douglas dans l’article du journal, ait voté ou non : les Républicains français ne sont pas le premier parti à avoir défrayé la chronique à cause de prétendus faux membres. En 2017, il y a eu un cas d’appartenance étrange aux conservateurs au Canada. Le parti a constaté que plus de 1 000 membres ont payé leurs cotisations à partir de deux adresses IP anonymes, plutôt qu’à partir d’individus comme prévu. Les adhésions ont alors été révoquées.
En Grande-Bretagne, il lança Miroiter En 2019, Nigel Farage a suggéré que les faux membres pourraient également faire un don à son parti du Brexit. Le tabloïd a découvert que les étrangers, qui en vertu de la loi britannique ne sont autorisés à faire des dons aux partis que dans une mesure limitée, pouvaient facilement transférer de l’argent via Paypal.
Et puis bien sûr il y a le cas du chien Lima, que le image en Allemagne dans la décision d’adhésion du SPD à la grande coalition. C’était en 2018. « Ce chien a le droit de voter sur le Groko », titrait alors le journal, à côté de la photo de la dame aux chiens, qui avait l’air un peu consternée.
Le SPD a déposé une plainte auprès du Conseil de la presse, qui a par la suite désapprouvé l’action. Le journal n’a pas mentionné dans son article que les électeurs devaient soumettre un affidavit avant que la décision ne soit prise, et qu’il y avait certainement une garantie contre la manipulation.
En France aussi, les Républicains résistent désormais à l’impression d’avoir laissé voter un chien à la primaire. Le parti appelle la recherche de Libération dans un communiqué de presse, une « pseudo-enquête » qui ne fait pas la distinction entre les membres officiels du parti et ceux qui ont effectivement voté. Dans la région où le chien vit prétendument, personne du nom de Douglas n’a été autorisé à voter. Le journal se défend, elle n’a jamais affirmé que le chien avait effectivement voté. De plus, les éditeurs, que l’on pouvait également lire dans l’article, ont changé le nom du chien. Le propriétaire était assuré de l’anonymat.
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