Paris Le président de la banque centrale française, François Villeroy de Galhau, a tenté d’expliquer à ses compatriotes l’importance de finances publiques saines avec une fable du poète Jean de La Fontaine. « Nous ne croyons toujours qu’en nos propres opinions et ne voyons le mal que lorsque cela nous arrive nous-mêmes », a-t-il cité en mai dans l’histoire « L’hirondelle et les petits oiseaux ». Villeroy a conclu son discours par l’appel : « Jetons enfin un coup d’œil à nos maux dans le budget de l’État à un stade précoce ».
Le gouverneur de la Banque de France apparaît parfois comme un admonestant solitaire dans un pays qui, ces dernières années, semble s’être habitué à une expansion de la dette apparemment indolore. Dans son discours sur la soutenabilité de la dette de la France, Villeroy a averti que la « double illusion » que la dette est infinie et gratuite est « notre plus grand danger ». L’augmentation massive des déficits ne doit pas être « banalisée » et devenir la « nouvelle normalité ».
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