La France inflige une amende de 593 millions d’euros à Google pour violation d’un accord de presse

*Mise à jour : le message a été mis à jour pour inclure la note de cas de Google.

Ce mardi 13, le Google a été condamné à une amende en 593 millions d’euros par l’Autorité de la concurrence français pour ne pas avoir négocié « de bonne foi » avec les sites d’information pour diffuser des nouvelles dans les résultats de recherche.

L’amende intervient après qu’une ordonnance des autorités françaises, rendue en avril 2020, a été ignorée par Google.

Dans ce document, les régulateurs ont décidé que la société devrait négocier des accords de licence avec les éditeurs pour présenter des histoires dans les résultats de recherche.

Alors que Google soutient qu’il fait la promotion du contenu des sites, les entreprises du domaine accusent le géant d’être responsable de la baisse des revenus publicitaires.

Jusqu’en avril, la société de Sundar Pichai avait déjà passé des accords avec Le monde c’est à Le Figaro, rédacteurs en chef français, tandis que d’autres n’ont pas emboîté le pas. Google a déclaré qu’il était « sur le point de finaliser » un accord mondial avec les Français AFP.

En note à EXAMEN, Google déclare : « Nous nous engageons à respecter la directive européenne sur le droit d’auteur et les droits voisins, ainsi que les décisions de l’autorité de la concurrence française. Cependant, l’amende infligée ignore les efforts importants que nous avons déployés pour conclure des accords ainsi que la réalité de la façon dont les nouvelles sont vues sur nos plateformes. »

Selon l’entreprise, Google a généré moins de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires (sans profit) grâce aux clics sur les publicités affichées sur les pages de résultats de recherche liées à l’actualité en France. « Nous voulons trouver une solution et parvenir à un accord définitif, mais cette amende est disproportionnée par rapport au montant que nous gagnons grâce à l’actualité. Nous examinerons en détail la décision rendue par l’autorité française de la concurrence », a-t-il déclaré.

Nihel Beranger

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