Conflit sous-marin entre la France et l’Australie : le SMS a été transmis

e différend entre la France et l’Australie au sujet d’un accord sur les sous-marins abandonné entre dans le prochain tour. L’ambassadeur de France à Canberra, Jean-Pierre Thebault, a qualifié mercredi de « nouveau creux sans précédent » qu’un SMS du président Emmanuel Macron au Premier ministre australien Scott Morrison ait été transmis à la presse. « Vous ne faites pas quelque chose comme ça avec l’échange personnel de dirigeants. » Cela envoie également un faux signal à tous les chefs d’État que des entretiens confidentiels avec les Australiens pourraient plus tard être utilisés comme une arme.

Dans son discours au National Press Club de Canberra, Thebault a également évoqué l’accusation de Macron, qui a accusé Morrison d’avoir menti en marge du sommet du G20 à Rome. Macron avait menti et « la tromperie était exprès ». Il a décrit la façon dont l’affaire des sous-marins était traitée comme un « coup de poignard dans le dos ».

Paris a-t-il été suffisamment informé ?

Lors d’un séjour à Dubaï, où il s’est arrêté au retour du sommet sur le climat de Glasgow, le Premier ministre australien Morrison a appelé la France à déclarer enfin l’affaire close. Lorsqu’on lui a demandé s’il était injuste de transmettre le message texte, Morrison a déclaré: «Des allégations ont été faites et des allégations ont été réfutées. Maintenant, il est nécessaire que nous laissions simplement cela derrière nous. « Il a expliqué comment s’est déroulée la communication avant la décision de résilier le contrat avec le groupe naval français. « Nous avons pris la décision que nous devions prendre dans l’intérêt national de l’Australie », a déclaré Morrison.

L’allégation de Macron porte principalement sur la question de savoir si Canberra avait suffisamment informé le gouvernement parisien de sa volonté de résilier le contrat de construction de douze sous-marins français à propulsion conventionnelle au profit de sous-marins à propulsion nucléaire utilisant la technologie américano-britannique.

« Dois-je m’attendre à une bonne ou une mauvaise nouvelle pour nos ambitions communes de sous-marins ? Macron aurait demandé dans SMS Morrison en septembre. Deux jours plus tard, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie ont annoncé leur nouvelle alliance de sécurité pour l’Indo-Pacifique, avec la nouvelle activité sous-marine en son cœur. Paris avait réagi avec colère et, entre autres, a temporairement retiré ses ambassadeurs de Canberra et de Washington. Thebault n’était rentré en Australie qu’en octobre.

Nihel Beranger

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