Émeutes en France : des policiers d’élite arrêtés après leur mort dans des émeutes

émeutes en France
Des policiers d’élite arrêtés après leur mort dans des émeutes

Nahel M., 17 ans, est tuée à Paris par un tir de la police. L’incident déclenche des émeutes dans les villes françaises, avec des policiers parfois à nouveau mal conduits. A Marseille, cinq d’entre eux sont soupçonnés d’avoir tué un homme.

Cinq policiers ont été arrêtés à Marseille après la mort d’un homme de 27 ans lors des émeutes en France début juillet. Les membres d’une unité d’élite sont interrogés dans le cadre de l’enquête sur la mort de Mohamed Bendriss, a indiqué le procureur.

L’homme est décédé à Marseille dans la nuit du 2 juillet. Il s’agit du seul décès enregistré jusqu’à présent dans les émeutes qui ont éclaté fin juin dans plusieurs villes françaises après la mort de Nahel M., 17 ans, par un coup de feu de la police.

Bendriss, marié et père d’un enfant dont la veuve attend un deuxième enfant, aurait été touché par une balle en caoutchouc lors des émeutes. Une autopsie a révélé que les marques sur sa poitrine pourraient provenir d’un de ces missiles – appelé LBD en France – couramment utilisé par la police française. Fin juillet, le parquet avait jugé « probable » que la mort de l’homme « ait été provoquée par un coup violent porté à la poitrine (par une balle en caoutchouc) ».

La surveillance policière examine 31 cas de faute

L’affaire Bendriss n’est pas la seule enquête menée contre des policiers en lien avec les émeutes de Marseille. Quatre policiers avaient déjà été arrêtés au cours de l’été lors d’un incident au cours duquel un homme de 22 ans aurait été battu par un groupe de policiers et abattu avec un LBD. En conséquence, l’homme a dû être amputé d’une partie de son crâne. Trois des policiers arrêtés dans cette affaire ont été libérés sous condition, tandis que le quatrième est toujours en détention.

Les émeutes en France ont éclaté après qu’un policier a tué par balle un jeune dans une banlieue parisienne fin juin qui tentait d’échapper à un contrôle. Des membres des forces de sécurité ont été attaqués à coups de pétards et de projectiles lors des émeutes. Jusqu’à présent, la surveillance policière a traité 31 cas dans lesquels des policiers étaient accusés de mauvaise conduite. La justice est intervenue dans plusieurs cas.

Nihel Beranger

“Coffee addict. Lifelong alcohol fanatic. Typical travel expert. Prone to bouts of apathy. Internet pioneer.”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *