Ligue des Nations, la France triomphe mais l’Espagne et le football gagnent aussi

Ainsi les bleus l’emportent, mais les Espagnols sortent la tête haute entre embrassades et applaudissements mutuels. Il n’y a pas d’ombres ou de files d’attente empoisonnées comme à Wembley après le succès de l’Italie. San Siro est en fête. Cette fois pas de sifflets. Lors de la remise des prix, aucun des Espagnols n’a fait le phénomène en retirant la médaille comme l’ont fait les Anglais par colère après la défaite face à l’Italie. Un spectacle dans un spectacle qui se réconcilie davantage avec le football après les superbes jeux de Pogba, Benzema et Hernandez. Curieusement, le moins convaincant, bien qu’ayant marqué le but décisif, était Mbappè, qui s’est montré imprécis dans diverses conclusions.

L’Espagne de Luis Enrique sort également bien de ce tournoi. Beaucoup de jeunes, à partir de la 17eenne Gavi, et beaucoup de personnalité malgré les exclusions des madrilènes. Un choix courageux qui récompense le sélectionneur espagnol souvent disputé à domicile.

L’Italie des garçons bat la Belgique

Et maintenant parlons de l’Italie qui, avec un peu de fatigue et quelques frissons dans les dernières minutes, dépasse la Belgique en remportant la troisième place de la Ligue nationale. Cette fois aussi, comme lors du Championnat d’Europe il y a trois mois, nous les avons dépassés 2-1, atteignant trois buts non triviaux : le premier qu’une troisième place dans un tournoi toujours prestigieux atteste de l’excellente qualité de cette équipe nationale. Puis avec ce succès face aux Belges nous confirmons la cinquième place au classement international, très importante pour être tête de série au tirage au sort de la Coupe du monde, qui se déroulera dans un peu plus d’un an au Qatar. Enfin, après une période de brume visible (2 nuls avec la Bulgarie et la Suisse, 1 défaite avec l’Espagne et une victoire avec la pas irrésistible Lituanie), l’Italie s’est donné un bon réveil pour remettre les choses en place. à sa place.

Certes nous avons dû nous contenter d’une troisième place en « finale », mais sortir victorieux de ce nouveau challenge avec la Belgique, première équipe au classement mondial, c’est un excellent redémarrage en vue des prochaines étapes pour arriver sans complications au Qatar. Le premier sera le 12 novembre à Rome contre la Suisse qui, s’ils battent la Lituanie, nous accrochera à 14. En pratique, un play-off pour finir premier du groupe et éviter un play-off de réparation embarrassant.

Cela dit, revenant à la victoire sur la Belgique, il y a une autre bonne nouvelle à signaler : le retour du « Stellone ». Conformément à la pensée dorée d’Arrigo Sacchi (« pour réussir dans le football, il faut« l’œil, la patience et le bus de cul ») cette fois tout s’est bien passé. Une face B remarquable qui, grâce aussi aux bonnes performances des Azzurri, nous a ouvert la voie dans les moments les plus critiques. De fait, les Belges ont pris trois pôles en engageant Donnarumma dans un surplus de travail qui, après les sifflets à Milan, ne lui fait qu’honneur. Et dans les vingt dernières minutes, avec l’entrée de De Bruyne, ils nous ont mis la pression, réussissant à raccourcir la distance (86′) avec un but de De Katelaere qui a profité d’une distraction colossale des Azzurri désormais convaincus d’avoir fermé. le match.

Nihel Beranger

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