jeDans la mesure où la bataille dans la Ruhr et le Rhin se prolonge et dans la mesure où la situation et l’humeur de la population y deviennent plus difficiles et plus sombres, les nouvelles concernant les activités séparatistes dans les zones occupées se multiplient d’autant. Des séparatistes comme l’avocat Hans Adam Dorten, le politicien Josef Smeets et d’autres agents du même genre tentent de se faire connaître partout dans le monde avec leurs événements. À chaque fois, la grande majorité de la population s’est retournée contre eux avec une indignation crue, souvent physique. Mais quiconque ne veut pas se tromper du côté allemand doit se rendre compte aujourd’hui qu’un certain changement s’est effectivement produit dans ce domaine.
Depuis deux ans, le soi-disant « mouvement » séparatiste est une opération purement française. En 1919, la tendance de certains milieux rhénans à créer leur propre État fédéral rhénan au sein du Reich et par des moyens constitutionnels s’était complètement apaisée et ne jouait plus aucun rôle. Dorten et Smeets essayèrent d’exploiter ces tendances à leurs propres fins avec l’aide des subventions françaises, mais leur échec total devint de plus en plus flagrant.
Même les quelques petites personnes qui n’avaient pas été achetées, mais qui avaient suivi Dorten et Smeets de bonne foi et avec un esprit faible, se rendirent peu à peu compte que les agents personnellement ambitieux payés par la France avaient été dupés. De nouvelles divisions continuèrent à apparaître dans les deux petits groupes. car il devenait de plus en plus difficile pour les constructeurs de s’entendre sur la répartition des subventions et autres avantages français. C’est ainsi que les choses se sont passées au cours des premiers mois de cette année, des premiers mois de la bataille de la Ruhr.
Puis, peu à peu, les difficultés et les souffrances de cette lutte ont commencé à s’affirmer. Les agents séparatistes l’ont senti et sont redevenus plus actifs. Les besoins croissants préparaient ici et là de petits morceaux de terre rhénane à recevoir leurs graines. Des rumeurs alarmantes selon lesquelles l’armée française proclamerait simplement la République rhénane avec un fusil chargé revenaient sans cesse, rendant les gens chaque jour plus nerveux et finalement non sans laisser une impression sur tel ou tel personnage faible qui ne voulait pas être en retard pour en profiter. de la tournure attendue des événements.
Les perspectives de la lutte défensive devenaient de plus en plus sombres, la pénurie alimentaire dans les zones occupées atteignait parfois la famine, la dévaluation rapide des marques et l’évolution des prix, souvent encore précipitée, poussaient chaque jour les gens au désespoir. , l’aide du Reich et de son imprimerie n’était pas suffisante ici et il n’y avait que du sang-froid là où on en abusait à un degré inquiétant.
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