Konrad Adenauer confirme au Bundestag la volonté de réconciliation avec la France. Cela ne va pas de soi : l’Allemagne est toujours une zone d’occupation.
Konrad Adenauer fait d’abord rapport au Parlement sur l’état actuel des pourparlers avec le Conseil de contrôle allié. De son point de vue, la question du démantèlement est de la plus haute importance économique et psychologique. Il craint que le mot « démantèlement » puisse à l’avenir prendre la même place que le mot « Versailles » dans les années 1920 et fait ainsi allusion au traité de paix qui n’a pas été accepté par beaucoup d’Allemands et perçu comme une humiliation, le 1919 au Palais de Versailles en Angleterre, en France, en Italie et en Russie et leurs alliés avaient été largement établis.
Adenauer a affirmé qu’il comprenait le besoin de sécurité des puissances occidentales. Il veut aussi en tenir compte. Par conséquent, il est fondamentalement prêt à travailler dans n’importe quel organe qui sert à contrôler le potentiel de guerre de l’Allemagne.
Le chancelier continue d’informer le Parlement des premiers entretiens qu’il a eus avec les hauts-commissaires du Conseil de contrôle allié. Aujourd’hui, il a été informé que la République fédérale se verrait octroyer de nouveaux pouvoirs. Ces pouvoirs ont été scellés dans les accords de Saint-Pétersbourg quelques jours après le discours d’Adenauer au Bundestag allemand.
Concernant la relation franco-allemande, Konrad Adenauer déclare :
„La question Allemagne-France est en vérité l’une des questions centrales du destin européen. J’entends de nombreux visiteurs qui se sont rendus en France et de nombreux journalistes étrangers qu’il existe une volonté honnête de mettre un terme au conflit franco-allemand une fois pour toutes. Je demande au peuple français et à l’opinion publique mondiale d’être convaincu que l’écrasante majorité du peuple allemand a la même volonté.“
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