Des enquêtes pour tromperie avaient été ouvertes, a annoncé mardi l’ANSM à Paris. En raison d’un changement dans la formulation du médicament thyroïdien lévothyroxine, des enquêtes pour fraude grave ont récemment été ouvertes contre la filiale française du fabricant pharmaceutique basé à Darmstadt. Plus précisément, il s’agit de savoir comment Merck a informé du changement de recette.
Merck avait mis au point la nouvelle composition du médicament, connu en France sous le nom de Levothyrox, à la demande de l’agence du médicament ANSM. Il s’agissait de s’assurer que l’ingrédient actif restait constant d’un lot à l’autre et tout au long du stockage. Cette formule est disponible en pharmacie depuis fin mars 2017. Les patients se plaignent alors d’effets secondaires tels que fatigue, chute de cheveux ou prise de poids. Environ trois millions de personnes en France étaient dépendantes de la drogue à cette époque. Selon Merck, la grande majorité des personnes concernées ont bien survécu à la transition vers le nouveau mélange.
L’ANSM n’a jamais nié les difficultés rencontrées par certains patients pour passer à la nouvelle formule du Levothyrox et a eu une préoccupation constante et quotidienne pour la sécurité et la santé des patients, a indiqué mardi l’agence. L’ANSM fera tout son possible pour établir la vérité mais dément fermement les allégations portées contre eux car aucune infraction pénale n’a été commise, a-t-elle précisé.
À cause du médicament thyroïdien, Merck était déjà devant un tribunal civil en France. La Cour de cassation, la plus haute juridiction française, a confirmé en mars que Merck devait verser à plus de 3 000 plaignants des dommages-intérêts de 1 000 euros chacun.
L’action Merck a chuté de 2,01% dans le trading XETRA à 173,15 euros.
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PARIS (dpa-AFX)
L’effet de levier doit être compris entre 2 et 20
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