Assez d’animaux de cirque, de delphinariums et arrêtez la vente de chats et de chiens à l’intérieur…

Plus d’animaux dans les cirques. Fini les dauphins et les orques dans les aquariums. Plus de chats et de chiens à vendre à l’intérieur des magasins, en vitrine, et ça suffit pour une adoption sur un coup de tête. Comme l’a déclaré le ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, en France, un pays qui détient le record en Europe de l’abandon d’amis à quatre pattes, « il bien-être animal était écrit sur le marbre : C’est la loi. Et c’est un grand jour, car prendre soin des animaux est le signe d’une société consciente de sa responsabilité face à une nature fragile ».

La nouvelle loi venant du parlement transalpin contre la maltraitance des animaux e pour le « bien-être » de la même a été approuvée à l’unanimité, et sans abstentions, jeudi 21 octobre par le groupe mixte de 14 députés et sénateurs. Les trois parlementaires Loïc Dombreval, Dimitri Houbron e Laëtitia Romeiro Dias, représentant la majorité, avait pour objectif de défendre le texte mais surtout de le faire approuver, quitte à céder sur certains points. Et c’était ainsi : en payer le prix l’obligation pour les communes de stériliser les animaux errants, cette a été reporté à une concertation entre les collectivités locales et l’Etat et ne faisait pas partie du paquet. Le résultat, défini comme « historique » quant à l’état des animaux, a été salué comme un « compromis » assez satisfaisant par les associations de protection des animaux, mais aux yeux de l’Italie cela ne peut apparaître que comme une révolution. La loi, en plus d’avoir répondu aux pressions venant du monde demilitantisme pour la protection des animaux, se félicite de la besoins des Français eux-mêmes, qui – selon l’enquête menée par Fondation Brigitte Bardot, actrice et fervente militante des droits des animaux – plus des deux tiers souhaitent que le bien-être animal soit mieux pris en compte.

En ce qui concerne la vente des animaux, la loi propose un large paquet de règles. D’ici trois ans (janvier 2024) les chiens et les chats ne peuvent plus être vendus dans les magasins et ne pourra plus être exposé en vitrine.

Pour la vente en ligneà la place, de nouveaux organes seront créés dans le but de contrôler les achats d’animaux sur le net, afin de lutter contre « la trafic illégal d’espèces protégées, fragiles, dangereuses, inadaptées aux territoires de destination « et pour contrer lesachat compulsif, ce qui semble plus courant en ligne. Restant dans le cadre de la prise en charge ouadoption d’un animal, la loi établit également une certificat de connaissance, qui énumère les besoins spécifiques des espèces adoptées, opposant achat sur caprice et abandon, dans un pays comme la France où 1 animal sur 8 est abandonné. En ce qui concerne la espèces sauvages: il ne sera plus possible de les acheter, ni de les exploiter à des fins commerciales, ni de les faire reproduire en captivité.

L’un des points sur lesquels il a été le plus difficile de trouver un consensus a été les interdiction, avec effet dans les 5 ans, à détenir dauphins et orques dans les parcs aquatiques. En effet, en janvier, lorsque la discussion animait l’Assemblée nationale, plusieurs députés avaient présenté des amendements en faveur du maintien des delphinariums, arguant que la règle ouvrirait la voie à une future interdiction étendue à tous les animaux dans les parcs zoologiques. A l’époque, les parlementaires adverses avaient aussi parié sur le fait que je parcs aquatiques et zoologiques étaient des lieux de « Grande attraction touristique ». Mais la loi fut approuvée, grâce surtout à la soumission de nombreux Études scientifiques qui montrent combien la détention de cétacés – des animaux à caractère social qui parcourent, en liberté, des centaines de kilomètres par jour et sont très conscients de leur état de captivité – est absolument délétère. « Leur confinement dans des bacs – rapporte Le Monde – entraîne des maladies de peau, des maladies rénales, des comportements stéréotypés ou l’incapacité pour les dauphins d’utiliser leur sonar pour se frayer un chemin dans l’espace ». Mais la loi prévoit aussi l’interdiction, qui prendra effet dans 7 ans, à détenir animaux sauvages à l’intérieur du cirque est celui de élever des animaux pour la production de fourrure, viens je visoni.

Ce dernier article, en particulier, a été accusé par beaucoup « de manque d’ambition » : Le délai d’entrée en vigueur de l’interdiction est de deux ans, mais le risque sanitaire représenté par la concentration des mustélidés et le petit nombre d’entreprises concernées (plus de trois opérant en France) selon certains aurait permis une interdire immédiat.

« UNE premier grand pas dans la protection des animaux – il a commenté Christine grandjean, président de l’association « C’est Assesz » – à nous de continuer à faire pression pour qu’elle se perfectionne et que la loi soit pleinement appliquée ». Donner à la cause animale un espace politique et apporter un premier résultat à la maison, les promoteurs de la loi ont préféré mettre de côté le thème de la chasse sur laquelle, comme indiqué Roland Lescure, président du parti La République en marche (LRM), « un consensus aujourd’hui en France est impossible ». « Cette loi est inédite. Ce n’est pas encore une révolution mais, objectivement, c’est le début d’un profond changement politique », a-t-il déclaré. Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot pour les droits des animaux. « C’est un jour historique dans la lutte que nous menons depuis des décennies en faveur des animaux. »

Nihel Béranger

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