Plus d’animaux dans les cirques. Fini les dauphins et les orques dans les aquariums. Plus de chats et de chiens à vendre à l’intérieur des magasins, en vitrine, et ça suffit pour une adoption sur un coup de tête. Comme l’a déclaré le ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, en France, un pays qui détient le record en Europe de l’abandon d’amis à quatre pattes, « il bien-être animal était écrit sur le marbre : C’est la loi. Et c’est un grand jour, car prendre soin des animaux est le signe d’une société consciente de sa responsabilité face à une nature fragile ».
En ce qui concerne la vente des animaux, la loi propose un large paquet de règles. D’ici trois ans (janvier 2024) les chiens et les chats ne peuvent plus être vendus dans les magasins et ne pourra plus être exposé en vitrine.
Pour la vente en ligneà la place, de nouveaux organes seront créés dans le but de contrôler les achats d’animaux sur le net, afin de lutter contre « la trafic illégal d’espèces protégées, fragiles, dangereuses, inadaptées aux territoires de destination « et pour contrer lesachat compulsif, ce qui semble plus courant en ligne. Restant dans le cadre de la prise en charge ouadoption d’un animal, la loi établit également une certificat de connaissance, qui énumère les besoins spécifiques des espèces adoptées, opposant achat sur caprice et abandon, dans un pays comme la France où 1 animal sur 8 est abandonné. En ce qui concerne la espèces sauvages: il ne sera plus possible de les acheter, ni de les exploiter à des fins commerciales, ni de les faire reproduire en captivité.
Ce dernier article, en particulier, a été accusé par beaucoup « de manque d’ambition » : Le délai d’entrée en vigueur de l’interdiction est de deux ans, mais le risque sanitaire représenté par la concentration des mustélidés et le petit nombre d’entreprises concernées (plus de trois opérant en France) selon certains aurait permis une interdire immédiat.
« UNE premier grand pas dans la protection des animaux – il a commenté Christine grandjean, président de l’association « C’est Assesz » – à nous de continuer à faire pression pour qu’elle se perfectionne et que la loi soit pleinement appliquée ». Donner à la cause animale un espace politique et apporter un premier résultat à la maison, les promoteurs de la loi ont préféré mettre de côté le thème de la chasse sur laquelle, comme indiqué Roland Lescure, président du parti La République en marche (LRM), « un consensus aujourd’hui en France est impossible ». « Cette loi est inédite. Ce n’est pas encore une révolution mais, objectivement, c’est le début d’un profond changement politique », a-t-il déclaré. Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot pour les droits des animaux. « C’est un jour historique dans la lutte que nous menons depuis des décennies en faveur des animaux. »
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