Le président des États-Unis, Joe Biden, a reconnu ce mercredi qu’il aurait pu consulter davantage la France avant d’avoir signé un pacte de défense avec l’Australie et le Royaume-Uni, lors de son entretien téléphonique avec le président français, Emmanuel Macron.
Les présidents, Biden et Macron, ils ont parlé au téléphone pour la première fois ce mercredi puisque, il y a une semaine, Paris dénonçait « l’abus de confiance » que accord secret annoncé le 15 septembre par les États-Unis pour fournir à l’Australie des sous-marins malgré le fait que la France avait déjà signé un contrat de plusieurs millions de dollars avec Canberra, comme l’a rapporté ‘El País’.
Dans cette conversation téléphonique, les présidents ont convenu d’engager un processus de « consultations approfondies« pour restaurer la confiance mutuelle, qui sera consolidée avec la Rencontre des deux qui auront lieu dans octobre.
La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a indiqué lors de sa conférence de presse quotidienne que Biden a reconnu Macron dans son appel téléphonique qu’il aurait pu y avoir nouvelles consultations avec la France.
Par ailleurs, Psaki a assuré que le ton de la conversation était « amical » malgré la colère de la France par les implications de la pacte de défense annoncé la semaine dernière entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, tel que collecté par ‘Efe’.
Le pacte de défense par lequel les États-Unis et le Royaume-Uni conviennent d’aider l’Australie développer des sous-marins nucléaires elle a amené le pays à annuler son lucratif contrat avec la France, ce qui a beaucoup irrité Paris.
Dans leur appel de ce mercredi, Biden et Macron ont convenu d’initier un processus de consultation pour faire baisser les tensions.
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