Bruxelles, 3 nov. (askanews) – Le différend entre la France et le Royaume-Uni sur les permis de pêche post-Brexit, que Londres a partiellement refusé aux navires français opérant dans les eaux britanniques, fait l’objet de « discussions techniques » entre les parties, organisées par le secrétaire d’État français aux Affaires européennes de la Commission européenne, Clément Beaune, et le secrétaire d’État britannique au Brexit David Frost, se réuniront demain à Paris pour tenter de régler l’affaire. Vendredi est également prévue une réunion à Bruxelles entre Frost lui-même et le vice-président de la Commission chargé des négociations post-Brexit avec Londres, Maros Sefcovic, lors de la réunion de Bruxelles, formellement organisée pour poursuivre les discussions sur la difficile mise en œuvre du protocole sur l’Irlande et Irlande du Nord de l’accord de retrait du Royaume-Uni de l’UE, la question de la pêche pourrait également être abordée. C’est du moins ce qu’a laissé entendre aujourd’hui le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, alors que la Commission, dans son point de presse quotidien d’aujourd’hui, a refusé de le confirmer. octroyer des licences aux navires français qui peuvent prouver qu’ils ont opéré dans les eaux territoriales britanniques dans le passé. Mais le gouvernement de Londres n’a pour l’instant accordé que 1 013 des 1 194 permis demandés par les pêcheurs français. Le litige porte donc sur 81 refus de permis de pêche, concernant pour la plupart des zones côtières. La France, qui avait menacé de sanctions contre le Royaume-Uni, a décidé lundi de suspendre son entrée en vigueur, pour tenter à nouveau de trouver une solution aux pourparlers de cette semaine. Un porte-parole de la Commission, Tim McPie, a indiqué aujourd’hui que, sur invitation de l’exécutif de l’UE, « des représentants du Royaume-Uni, de la France, de Jersey et de la Commission elle-même se sont réunis pour des entretiens techniques au cours des deux derniers jours » et que « les pourparlers se poursuivent aujourd’hui « . Ces discussions, a-t-il ajouté, « ont créé une dynamique positive dans le but de trouver une solution », et « une meilleure compréhension des enjeux » faisant l’objet de la polémique, ce qui « devrait conduire à des progrès. Nous espérons qu’un engagement positif de chacun se rapidement se traduire par des résultats concrets », a conclu le porte-parole. Quant à la réunion de vendredi à Bruxelles entre David Frost et Maros Sefcovic, « nous travaillons très dur pour trouver un terrain d’entente entre nos positions respectives » sur la mise en œuvre du protocole sur l’Irlande et l’Irlande du Nord, a déclaré aujourd’hui un autre porte-parole bruxellois, Daniel Ferrie ; et ce, a-t-il ajouté, sur la base des propositions qu’il a qualifiées de « sans précédent », avancées par la Commission le mois dernier, pour apporter des solutions pragmatiques aux problèmes signalés sur le terrain par les opérateurs et les institutions nord-irlandaises. et Sefcovic vendredi, abordant également le différend sur la pêche entre la France et le Royaume-Uni, le porte-parole en chef de la Commission, Eric Mamer, a répondu sèchement qu’il « ne peut pas répondre ».
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