Les Ecole Nationale d’Administration (ENA) C’est une école élitiste qui a formé une grande partie des hauts fonctionnaires de l’Etat français, ainsi que des dirigeants de grandes entreprises. Une partie de la « crème de la crème » de la classe politique française est passée par ses salles de classe. Ce jeudi, le président français Emmanuel Macron a annoncé sa fermeture et son remplacement par un nouvel établissement plus accessible aux étudiants d’origine modeste. Voici comment fonctionne l’ENA :
Création
Une fois la Seconde Guerre mondiale terminée, l’école est créée avec pour objectif principal de former des postes supérieurs destinés aux à la reconstruction d’un pays dévasté et à la conception d’un État moderne. L’école ouvre ses portes à Strasbourg en 1945. Le président de la France est alors le général Charles de Gaulle.
Entrée
S’inscrire dans un cursus ayant étudié à l’ENA est une garantie de trouver rapidement un très bon travail et un salaire élevé. De nombreux jeunes postulent chaque année, même si seuls 80 sont sélectionnés. Auparavant, vous devez passer plusieurs tests, tous très difficiles, des examens écrits et oraux, ainsi qu’un entretien personnel. Vous devez être très à jour, bien préparé et maîtriser de nombreuses questions d’économie, de droit ou de relations internationales, entre autres.
Profil
Les étudiants de l’ENA sont connus sous le nom d’« énarques ». La grande majorité est issue de familles aisées. Il y en a très peu qui viennent de la classe ouvrière. L’âge des élèves oscille entre 20 et 30 ans et seulement un tiers sont des femmes. Ceux qui obtiennent les meilleures qualifications accèdent ensuite aux postes les plus pertinents dans des entités telles que le Conseil d’État ou la Cour des comptes.
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Les étudiants les plus remarquables
Jusqu’à quatre présidents de la République française ont émergé de l’ENA : Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, François Hollande et l’actuel Emmanuel Macron. Il y a une longue liste de premiers ministres comme Jean Castex, actuel directeur général, Edouard Philippe, Alain Juppé ou Luarent Fabius, entre autres. Des dirigeants étrangers, comme le président camerounais Paul Biya, ont également étudié dans leurs classes.
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