Combien y a-t-il de candidats à la Présidence en 2022 – Partis politiques – Politique

Au fil des semaines la liste des candidats à la Présidence a diminué et d’environ 60 qu’il y avait il y a quelques mois, il est actuellement au début de la vingtaine.

La compétition présidentielle sera pleinement à l’ordre du jour du pays cette année et bien qu’il y ait plusieurs candidats à la tête de l’Etat, il existe encore une certaine confusion entre les différents secteurs de l’opinion publique en raison de la manière dont les candidats seront choisis au premier tour. .

(Dans d’autres actualités : Signatures de six candidats à la présidentielle validées)

Ce dont on a parlé dans divers secteurs politiques, c’est de tenir des consultations le dimanche 13 mars, le même jour que les élections législatives, auxquelles participeraient trois convergences en lice pour la Présidence : Équipe pour la Colombie, Hope Center Coalition et Historical Pact.

Dans chacune de ces trois alliances, des candidats seraient choisis pour le premier tour présidentiel, qui aura lieu dimanche 29 mai.

A ces coalitions s’ajoutent d’autres candidats à la tête de l’Etat qui ont exprimé leur intention d’accéder de manière indépendante au scrutin de mai et qui ont préféré ne pas conclure d’accords, pour le moment, avec aucune des convergences en compétition.

L’un des éléments qui a contribué à abaisser la liste des candidats à la présidentielle a été la présentation de signatures pour concourir pour la Maison de Nariño. Sur 52 candidats inscrits auprès du registraire pour participer via ce mécanisme, 11 sont finalement arrivés, dont 4 n’ont pas présenté le nombre minimum requis de 580 620 supporters, et un –Roy Barreras- s’est retiré du concours.

De même, le choix de Candidat Uribista à la Présidence – Óscar Iván Zuluaga- et les définitions dans Alianza Verde – pour libérer ses militants pour cette compétition – ont fait baisser la liste des candidats à la présidentielle.

Les candidats qui sont dans les trois convergences

L’une des coalitions qui participera aux consultations de mars est Equipo por Colombia, dans laquelle se trouvent des candidats de droite et de centre-droit qui chercheront le ticket pour le premier tour présidentiel. Sont ici les anciens maires Federico Gutiérrez, Enrique Peñalosa et Alejandro Char ; l’ancien ministre Juan Carlos Echeverry ; le sénateur conservateur David Barguil et le chef du « U », Dilian Francisca Toro.

Dans cette alliance il y a des enjeux à définir, comme par exemple la possible arrivée du candidat présidentiel du Centre démocrate, Óscar Iván Zuluaga, qui serait défini dans les semaines à venir.

L’autre convergence est la Coalition Centro Esperanza, qui regroupe les anciens gouverneurs Sergio Fajardo et Carlos Andrés Amaya ; les anciens ministres Juan Fernando Cristo et Alejandro Gaviria ; l’ancien membre du Congrès Juan Manuel Galán et le sénateur Jorge Enrique Robledo.

L’ingénieur et ancien maire Rodolfo Hernández, qui aspire à la présidence.

Reste ici à définir si l’ancienne députée et ancienne kidnappée par les Farc Ingrid Betancourt décide d’être candidate à la présidentielle, une voie pour laquelle elle aurait l’aval de son parti Verde Oxygen.

Et la troisième alliance est le Pacte historique, dans lequel les sénateurs seraient Gustavo Petro et Luis Fernando Velasco ; les militantes Francia Márquez et Arelis María Uriana Guariyu ; l’ex-gouverneur Camilo Romero et le chef religieux Alfredo Saade.

Ces candidats ajouteraient une vingtaine de noms, dont certains pourraient finir par être écartés de la présidentielle, en fonction des accords qui seront conclus dans les prochains mois.

Qu’en est-il des candidats indépendants à la présidentielle

A ces vingt noms s’ajoutent celui de l’ancien maire de Bucaramanga Rodolfo Hernández, qui a insisté sur le fait qu’il ne réalisera de coalitions avec aucun secteur avant le premier tour présidentiel, et ceux de deux aspirants chrétiens : John Milton Rodríguez et Ricardo Arias.

Rodríguez et Arias sont au milieu d’un différend juridique au Conseil national électoral, depuis qu’Arias a contesté la convention dans laquelle Rodríguez a été élu candidat à la présidence de la Colombie Justa Libres et a annoncé que le candidat serait lui.

En revanche, deux anciens gouverneurs d’origine libérale sont toujours en compétition : Luis Pérez Gutiérrez et Eduardo Veranos de la Rosa. Pourtant, dans le libéralisme rien n’a été décidé jusqu’à présent sur les candidatures présidentielles et on ne sait pas si ces deux candidats rejoindront certaines des convergences déjà formées.

Et l’avocat Enrique Gomez Martinez, neveu du leader conservateur assassiné Álvaro Gómez, a également exprimé son intention de briguer la présidence, profitant du fait que le Conseil électoral a rendu un statut légal au Mouvement du salut national.

Très probablement, au fil des semaines, cette liste de 25 candidats à la Présidence continuera à s’affiner, car, comme cela arrive régulièrement, les jours à venir seront des accords politiques et des calculs électoraux pour tenter de construire la stratégie gagnante pour la Présidence de la République.

Dans d’autres actualités politiques

Révocation de Daniel Quintero : ils nient la contestation et ainsi le processus continue

Problèmes à résoudre dans les coalitions en quête de pouvoir

POLITIQUE

Nihel Beranger

“Coffee addict. Lifelong alcohol fanatic. Typical travel expert. Prone to bouts of apathy. Internet pioneer.”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *