Coups d’État au Gabon et au Niger : les adieux de la France à l’Afrique


Pas d’intervention : Macron au Burkina Faso en 2017 avec le président Kaboré, renversé par un coup d’État
Image : Reuters

La série de coups d’État dans l’ancienne « arrière-cour » de la France révèle une nouvelle mentalité à Paris. Le président Emmanuel Macron considère les interventions militaires comme un piège dans lequel il ne veut pas tomber.

UNÀ la lumière des récents coups d’État militaires en Afrique francophone, le président Emmanuel Macron a rompu avec la tradition française d’intervention militaire. Les prédécesseurs de Macron avaient déjà souligné qu’ils s’abstiendraient de toute ingérence postcoloniale.

Mais lorsque les choses devenaient sérieuses, les soldats français étaient toujours censés rétablir l’ordre dans l’ancienne « arrière-cour », plus récemment sous le président socialiste François Hollande en République centrafricaine et au Mali. Macron se comporte cependant comme on peut s’y attendre de la part de la politique étrangère allemande. Il condamne, exige et réprimande, s’appuie sur les sanctions et les organisations régionales, mais renonce au leadership militaire.

Nihel Beranger

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