L’alarme revient la grippe aviaire en Europe et en Asie en raison de quelques foyers qui ont été enregistrés ces dernières semaines. Une alarme qui n’épargne pas l’Italie où il y a quelques jours, à Ostie, une zone de protection d’un rayon de trois kilomètres et une zone de surveillance d’une dizaine de kilomètres a été mise en place à proximité d’un élevage de volailles. Mais d’autres cas ont été signalés en France et en Norvège, au Japon et en Corée du Sud.
Grippe aviaire, la photographie en Europe et en Asie
Un examen détaillé de la situation a été fait par CNN et Reuters. Les cas signalés ont été signalés à l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et indiquent, selon CNN, « que le virus il se propage à nouveau rapidement ». La Chine « a signalé 21 infections humaines par le sous-type H5n6 de la grippe aviaire jusqu’à présent cette année ». En Corée du Sud, « une épidémie dans un cultiver environ 770 000 poulets à Chungcheongbuk-do. Tous les animaux ont été abattus ». Au Japon un épidémie il était enregistré « dans une ferme avicole du nord-est du pays ».
Rome, grippe aviaire à Ostie : « 50 poules sont mortes ». C’est l’alarme sur la côte
En Europe, l’alerte a été déclenchée en Norvège avec « un foyer de grippe aviaire H5n1, dans la région du Rogaland, dans un troupeau de 7.000 oiseaux ». En effet, les cas surviennent généralement en automne et leur propagation est parfois causée par des oiseaux sauvages migrateurs. Mais le gouvernement belge est également intervenu, rapporte CNN, « en ordonnant de garder les volailles à l’intérieur à partir de lundi, après qu’une variante de la grippe aviaire a été identifiée chez une oie sauvage près d’Anvers ». Enfin, les éleveurs français devront mettre en place un « confinement » pour les volailles et les oiseaux car le risque pour ces animaux de contracter la grippe aviaire est « élevé ». On peut le lire dans une ordonnance qui parle de « multiplication des cas dans les pays voisins ».
Le niveau de risque accru implique que tous les troupeaux devront enfermer les oiseaux pour éviter tout contact avec les oiseaux migrateurs, qui sont potentiellement porteurs du virus de l’influenza aviaire. Le gouvernement espère éviter une répétition du phénomène de l’hiver dernier, lorsque la France dénombrait environ 500 points de contamination dans les élevages, notamment dans le sud-ouest du pays. La crise a finalement conduit à l’abattage de 3,5 millions d’animaux, principalement des canards.
Mais qu’est-ce que la grippe aviaire ? Et comment se transmet-il ? Selon l’Institut supérieur de la santé, la présence du virus H5n1 chez les poulets entraîne deux risques pour l’homme. « Le premier est le risque d’infection directe si le virus passe du poulet à l’homme. En de rares occasions, en effet, les virus de la grippe aviaire sont parvenus à infecter des hommes qui avaient été exposés à de grandes quantités de virus ». Le second « est que le virus, dans des conditions appropriées, peut muter en un nouveau virus qui a la capacité de se transmettre facilement de personne à personne. Pour devenir véritablement dangereux pour la population humaine, ces virus doivent acquérir la capacité de se transmettre facilement d’homme à homme, c’est-à-dire effectuer le soi-disant « saut d’espèce » qui n’a pas encore eu lieu ». De plus, le virus ne se transmet pas si facilement des oiseaux aux humains. La transmission des poulets à l’homme « nécessite un contact très étroit, les principaux modes d’infection sont le contact direct avec des volailles infectées ou avec des surfaces et objets contaminés par des excréments de volailles ».
Grippe aviaire en France : poules, oies et dindes de nouveau en confinement. Épidémies également en Italie
Une assurance vient aussi du virologue Fabrizio Pregliasco, professeur à l’université de Milan : « Il n’y a pas de danger de transmission interhumaine » de la grippe aviaire. Et Guido Grilli, professeur à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Milan d’ajouter : « Nous n’avons jamais eu de cas humains de grippe aviaire en Italie jusqu’à présent, heureusement ». Il y a eu de petites épidémies en particulier en Asie du Sud-Est, « mais pas ici ».
“Coffee addict. Lifelong alcohol fanatic. Typical travel expert. Prone to bouts of apathy. Internet pioneer.”