Pour l'heure, il souhaite conserver son confident Gabriel Attal. Il lui a demandé de « rester provisoirement Premier ministre pour assurer la stabilité du pays », a indiqué le cabinet du président. M. Attal a proposé sa démission « dans la continuité de la tradition républicaine », mais s'est également déclaré prêt à rester en poste comme intérimaire si nécessaire.
Quand il s’agit de savoir qui dirigera le gouvernement, Macron est Constitution l'homme décisif : Le Président nomme le Premier ministre et, sur proposition de Macron, tous les autres membres du gouvernement. Mais contrairement à ce qui se passait auparavant, le camp du centre de Macron n'a plus de majorité à l'Assemblée nationale. Il ne peut donc pas simplement nommer un ami du parti à la tête du gouvernement, car il serait alors en position de défaite. Bien que le Parlement ne soit pas tenu d'approuver la nomination d'un Premier ministre, il peut à tout moment lui refuser sa confiance, ce qui l'obligerait à démissionner. La question est désormais de savoir si et quelles factions peuvent envisager de travailler ensemble.
Négociations de coalition La France politique n'est pas habituée à cette situation. Le cas où le président n'a pas de majorité au Parlement est plutôt l'exception que la règle. Il n'est pas certain que, par exemple, la gauche et l'alliance de Macron puissent former une alliance. Des voix négatives s'élèvent déjà des deux côtés. Les consultations pourraient prendre du temps.
Il est donc peu probable que Macron nomme rapidement un nouveau Premier ministre, comme c'est généralement le cas après une élection. Il a déjà annoncé qu'il ne le ferait pas avant la fin de l'élection. première session du Parlement faire. Cela aura lieu le jeudi de la semaine prochaine, le 18 juillet. Attal, qui quitte ses fonctions aujourd'hui, pourrait rester en poste à titre intérimaire pendant un certain temps.
Pour empêcher une majorité d’extrême droite de se former, le « Front républicain », alliance de forces démocratiques, s’est constitué avant le scrutin. Et après le scrutin, sociaux-démocrates, Verts, communistes et macronistes ont pu Mathématiquement, ils peuvent aussi soutenir un gouvernement, peut-être même que les républicains s'y joindront. Mais en termes de contenu, les partis ne s'accordent pas vraiment bien, comme l'analyse le correspondant de SZ Oliver Meiler (SZ Plus) :
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