Depuis sa victoire au congrès de la droite française samedi dernier, Valérie Pécresse a gagné 11 points dans le dernier sondage pour la présidentielle française de 2022. Une progression qui surprend la politique française et occulte, pour le moment, les ambitions des partis d’extrême droite.
La nomination de Pécresse, comme candidat du parti Les Républicains (LR), répond à l’idée que les élections présidentielles ne sont jamais gérables. Conformément à ce principe, dans la dernière enquête réalisée pour la chaîne BFMTV Par Elabe, le Républicain a atteint 20% des intentions de vote au premier tour, derrière le président Emmanuel Macron, et l’a même légèrement dépassé au second tour (52% contre 48%).
Dans La République en mars (LRM), le parti du chef de l’Etat français, les paris ont donné un autre résultat. Les partisans de Macron attendaient d’affronter Xavier Bertrand ou, dans une moindre mesure, à Michel Barnier, tous deux de droite, contre ceux qui ont commencé à durcir leurs messages et leurs positions électorales.
Les arguments de Valérie Pécresse sont moins publics. A tel point que cela pourrait déplacer l’électorat du premier président, chose qui a secoué la compétition électorale. La présidente de la région Ile-de-France, assez méconnue internationalement malgré son passé ministériel, est de plus en plus présentée comme une pierre d’achoppement aux aspirations de réélection de Macron.
La presse étrangère décrit la formule suivante : « Deux tiers de Merkel et un tiers de Thatcher », pour définir sa ligne politique et morale. le New York Times cite cette comparaison dans un court passage sur le candidat, en marge d’un article sur Eric Zemmour, comme l’avancée de l’extrême droite. L’Italien Corriere della Sera il souligne aussi cette tentative de réconciliation avec les deux célèbres dirigeants.
Pécresse s’exhibe avec un « stimulant réformateur » pour l’Exécutif, assumant de s’adresser aux électeurs de droite partis rejoindre Emmanuel Macron. Un signe de sa capacité à reconquérir cet électorat de formations centristes, alliées de Macron au niveau national.
Faut-il y voir le signe d’une éventuelle victoire en 2022 ou plutôt une conséquence directe du Congrès républicain ? C’est la remise en cause intérieure de la politique française en ce moment.
Pour Jérôme Sainte-Marie, président de la institut Pollingvox, le « phénomène peut surprendre, il est justifié ». Cependant, l’analyste a ajouté : «Il faut être prudent avec ces chiffres. Nous sommes encore à plus de 4 mois des élections présidentielles et les jeux ne sont pas tout à fait terminés ».
Pour Macron, un autre point de chagrin réside dans le fait que le candidat républicain est une femme. « C’est toujours très difficile pour un homme, en plus d’être jeune comme Emmanuel Macron, de se battre contre une femme », reconnaît un compagnon de route du président de la République au journal. Le monde. Une compétition, un adversaire qui donne d’autres singularités à la prochaine élection.
Valérie Pécresse est aussi la seule candidate surprise dans une campagne dont les principaux concurrents, comme Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Marine Le Pen C’est inclus Eric Zemmour, dont la candidature a également été lancée le week-end dernier. Quant à Emmanuel Macron, s’il veut confirmer ses prétentions le plus tard possible, il doit aussi être inclus dans les projections pour le premier tour.
Pour de nombreux analystes, toutes ces personnalités étaient considérées comme des outsiders. Ils ont obtenu une grande impulsion par la dynamique de la concurrence interne des partis, quelque chose qui ne pouvait pas être prolongé en toute sécurité dans les tendances futures de l’électorat.
Chose qui, enfin, s’observe aussi chez des candidats qui ne sont pas passés par les primaires, et qui ont désormais du mal à décoller dans les sondages, comme la maire de Paris, la socialiste Anne Hidalgo. Le chef de la capitale gauloise a tout fait pour éviter un débat interne et finalement il obtient 5% de soutien dans les sondages, ce que les sondages montrent aujourd’hui.
Pour l’instant, et avant de devenir le leader de la région française la plus vaste et la plus riche, Pecresse était une élève brillante, a passé son lycée à 16 ans, deux ans plus tôt, et a appris le russe à 15 ans tout en passant du temps dans des camps de jeunes communistes dans ce qui était autrefois l’Union soviétique., présage de préparation, qu’un autre journal comme le tabloïd Le gardien, ils dédient à l’adversaire le moins attendu.
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