Elections présidentielles, voilà comment le cadre du vote est laissé – Partis politiques – Politique

Au cours de cette semaine, il y a eu plusieurs mouvements politiques au sein de la coalitions qui participera à consultations multipartites le 13 mars, afin de désigner son candidat unique à l’élection présidentielle du 29 mai.

(Lire aussi : L’ancien ministre Murillo dénonce le veto de la coalition Centro Esperanza).

C’est ainsi que se forment les coalitions, à moins de deux mois des élections :

Coalition du centre de l’espoir

Il a rejoint la coalition Centro Esperanza Ingrid Bétancourt, qui avait été candidat à la présidence il y a deux décennies avant d’être kidnappé par la guérilla.

« Aujourd’hui, je suis ici pour terminer ce que j’ai commencé avec beaucoup d’entre vous en 2002. Avec la conviction que la Colombie est prête à changer de cap.», a déclaré Betancourt ce mardi en annonçant qu’elle sera candidate du mouvement politique renaissant Verde Oxygeno.

(Vous pourriez être intéressé : les membres du Centro Esperanza demandent à l’ancien ministre Murillo de rester).

Lancement de la campagne pour la présidence d’Ingrid Betancourt.

Photo:

@mauriciomorenofoto

Avec elle, l’ancienne ministre de l’Environnement est entrée dans la convergence politique Luis Gilberto Murillo, pour le parti Colombia Renaciente. Cependant, après que des discussions ont eu lieu au cours de la semaine pour savoir si huit pré-candidats étaient trop nombreux, Murillo a choisi de devenir indépendant et de ne pas participer à la consultation interpartis en mars.

« Hier j’ai vu avec une grande tristesse que la coalition disait que le nombre de pré-candidats limite, et ce qui est pire, ils n’ont même pas considéré pour un simple critère d’inclusion que l’arrivée d’une femme et d’un homme afro-colombien était l’occasion parfaite pour le pays se sentait pleinement représentéMurillo a déclaré, dénonçant un veto de la coalition.

Ainsi, sept noms se retrouveront sur la carte du 13 mars de la coalition Centro Esperanza : Sergio Fajardo, Carlos Andrés Amaya, Alejandro Gaviria, Juan Fernando Cristo, Juan Manuel Galan, Jorge Enrique Robledo et Ingrid Bétancourt.

(Nous vous recommandons de lire : Gustavo Petro ajoute un nouveau soutien au libéralisme).

Equipe de Colombie

Ce jeudi, l’ancien maire de Bogotá, Enrique Penalosa, a reçu l’aval du parti « U » pour pouvoir concourir en tant que candidat à la présidence lors de la consultation interpartis de la coalition Équipe de Colombie.

A son tour, l’ancienne gouverneure de la Vallée et directrice de ce parti, Dilian Francisca Toro, a annoncé que pour des raisons personnelles elle a décidé de retirer sa candidature en face-à-face et ne participera pas à ladite consultation.

(Aussi : Rodolfo Hernández, près du Centre démocratique ?).

Dilian Francisca Toro, chef du parti de 'la U'

Dilian Francisca Toro, jefa de ‘la U’.

Photo:

César Melgarejo. TEMPS

En revanche, le candidat du Centre démocrate Oscar Ivan Zuluaga, a annoncé samedi qu’il ne rejoindrait pas l’équipe de Colombie après les longs délais qui lui ont donné la décision d’autoriser ou non l’entrée dans la convergence politique.

Malgré le fait que tout au long de la semaine plusieurs membres de la coalition de droite lui aient demandé par lettres ouvertes de revenir sur sa décision, l’ancien ministre des Finances a maintenu sa position d’aller seul jusqu’au premier tour.

En plus de cela, la semaine dernière le candidat du parti MIRA, Aydee Lizarazo, est entré dans la coalition; tandis que l’ancien ministre juan carlos echeverry a annoncé qu’il se retirait de la compétition électorale considérant qu’il n’avait pas assez de reconnaissance politique pour battre les autres membres.

Ainsi, le 13 mars, les Colombiens retrouveront cinq noms sur la carte Team for Colombia : Federico Gutierrez, Alejandro Char, Enrique Penalosa, David Barguil et Aydee Lizarazo.

Pacte historique

Le 15 janvier dernier France Marquez, du mouvement politique Je suis parce que nous sommes, a annoncé que, malgré les inconvénients qu’il y avait avec les listes pour le Congrès du Pacte pour la Colombie, elle allait continuer comme candidate à la présidence du Pacte historique.

Par ailleurs, le sénateur et candidat à la présidence du Pacte historique, Gustavo Pétro, a officiellement déposé sa candidature devant le Bureau du greffier, étant officiellement habilité à participer à la consultation présidentielle que la coalition de gauche effectuera le 13 mars.

Ce jour-là, les Colombiens trouveront quatre noms sur la carte du Pacte historique : Gustavo Petro, de Colombia Humana ; Francia Márquez, de je suis parce que nous sommes; Alexandre Lopez; du Pôle Démocratique Alternatif ; Oui Arelis Uriana, trop.

POLITIQUE

Nihel Beranger

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