Rome, 7 déc. (Adnkronos Salute) – « Avec un chiffre d’affaires d’un peu plus de 2,3 milliards d’euros, l’Italie confirme son leadership dans la fabrication pharmaceutique Cdmo en Europe, devant l’Allemagne (2,1 milliards) et la France (1,9 milliard). Et si l’on considère aussi les autres pays du vieux continent, le chiffre d’affaires total du secteur est de près de 10 milliards. L’Italie s’affirme également comme l’un des principaux pays en termes d’effectifs : 11 500 personnes occupées dont 90 % titulaires d’une licence ou d’un diplôme. Le chiffre le plus élevé après l’Allemagne (12 629) « . C’est ce qu’a déclaré Giorgio Bruno, président du groupe Cdmo – Pharmaceutical Manufacturing Specialists of Farmindustria. Le secteur tiers – Cdmo, ou Contract Development and Manufacturing – s’est imposé depuis les années 1990 dans les niveau en tant que modèle organisationnel répandu, pour la production et le développement de médicaments dans des usines et des laboratoires dédiés, avec des capacités opérationnelles étendues.
La confirmation que la fabrication pharmaceutique vole également en 2021 vient du studio Prometeia, maintenant dans sa sixième édition. Selon le rapport, l’Italie est non seulement le premier producteur continental avec 2,3 milliards d’euros de valeur de production développée (soit 23% des quelque 10 milliards estimés pour le total de l’Europe) mais les entreprises actives dans notre pays ont conquis de plus en plus espaces pertinents dans le panorama européen. Ceci grâce, notamment, aux investissements de développement dans des productions à plus grande complexité et valeur ajoutée, qui ont soutenu une forte croissance des ventes à l’étranger et ont permis un renforcement constant des performances de ce secteur par rapport à la moyenne manufacturière.
Les productions bio et high-tech se sont également bien comportées » qui ont montré – souligne Bruno – une forte expansion au cours de la dernière décennie, atteignant près de 20% du chiffre d’affaires total en 2020, contre 5% en 2010. Les données révèlent également une forte augmentation des injectables. productions, notamment en 2020, qui représentent 50 % du chiffre d’affaires. Le secteur affiche une croissance dans toutes ses spécialisations – ajoute-t-il – et une augmentation de la part des productions injectables et biologiques et de haute technologie. Une tendance positive confirmée également en 2021 ».
Le chiffre d’affaires exporté – lit-on dans l’étude – a plus que doublé au cours de la dernière décennie, faisant passer la part de la production directe au-delà des frontières nationales de 57% en 2010 à des niveaux proches de 75% au cours de la période de deux ans 2020-2021. Une contribution significative à cette croissance a été offerte par le renforcement continu des ventes directes vers les marchés avancés, comme les États-Unis, qui représenteront en 2021 30 % des exportations globales du secteur, les 27 pays de l’UE (35 %) et le Japon. (4%).
La forte propension à investir, également dans la numérisation et la durabilité environnementale, a contribué au développement constant du secteur. Le rôle de la chaîne d’approvisionnement est également important. Un rôle fondamental pour permettre aux CDMo actifs en Italie de renforcer leur leadership dans le panorama européen a également été joué par la propension constante à investir.
« En 2021 – poursuit le Président Bruno – le ratio entre investissements et chiffre d’affaires est estimé à 20,1%, avec une incidence presque triple par rapport à la moyenne manufacturière et en croissance par rapport à 2020 (14,3%) et 2019 (13,7%). les investissements concernent les lignes de production – cœur de l’activité du secteur – avec une nette augmentation des nouvelles lignes/usines, signalant une nouvelle expansion des capacités de production ».
Ces dernières années, la propension à investir dans la numérisation des installations et dans l’amélioration de l’efficacité énergétique et, en général, dans la durabilité environnementale (gestion des déchets, protection de l’air et du climat) a été particulièrement élevée.
En décrivant le succès du secteur, le rôle de la chaîne d’approvisionnement doit également être souligné : le degré élevé d’intégration avec les opérateurs en amont et en aval permet en effet aux CDM de répondre rapidement et avec un degré élevé de flexibilité et d’innovation aux demandes de fin les clients. La stabilité des relations tout au long de la chaîne d’approvisionnement est donc un aspect stratégique pour une chaîne d’approvisionnement qui, compte tenu également des intrants de production, des biens d’équipement et des services spécialisés essentiels à la production, atteint pour activer environ 4 milliards d’euros.
Et la fabrication pharmaceutique, grâce à la qualité, l’excellence, la technologie et l’innovation, a affronté la pandémie en tant que protagoniste. Mais il y a des obstacles. « » Afin de maintenir et d’étendre les activités du CDMO dans les années à venir, également en vue de consolider la production pharmaceutique européenne – observe Giorgio Bruno – le partenariat entre les institutions et les entreprises sera stratégique pour augmenter la compétitivité du secteur. En ce sens, il est essentiel pour les entreprises de pouvoir compter sur un cadre réglementaire stable et clair, une exigence fondamentale pour les investissements, avec des processus décisionnels de l’administration publique en pleine conformité avec les normes internationales de qualité et de sécurité, mais plus rapides et adaptés à l’innovation et les nouvelles technologies, afin d’augmenter l’attractivité des investissements en Italie et en Europe », conclut-il.
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