La maire de Paris, Anne Hidalgo, enflamme la politique française. Ses premières propositions, après avoir annoncé qu’elle serait candidate à la présidence de la France, ont provoqué un déluge de critiques. Le plus controversé est son intention de doubler les salaires des enseignants. Il promet également une transformation écologique de l’économie.
« Aujourd’hui je suis prêt. J’en appelle aux citoyens, à vous, qui voulez sauver la planète, qui voulez construire une république forte et juste. Vous qui voulez que la France redevienne un exemple pour le monde. Ensemble, levons-nous , et avec courage, avec détermination, avec optimisme, avec générosité, ensemble, offrons un avenir à nos enfants », a-t-il déclaré lors de l’annonce de sa candidature.
Pour l’actuel ministre de l’Education, Jean-Michel Banquer, la proposition d’Hidalgo de doubler les salaires des enseignants est « le comble de la démagogie », puisque, dit-il, en cinq ans, elle coûterait aux caisses françaises 150.000 milliards d’euros.
La candidature du maire de Paris, qui a la double nationalité française et espagnole, atomise encore plus l’offre de la gauche, un espace politique dans lequel sont déjà candidats le leader de France Insumisa, Jean-Luc Mélenchon et l’ancien ministre Arnaud Montebourg, auquel se joindra le futur vainqueur des primaires environnementales.
Huit mois avant les élections présidentielles, Hidalgo a une intention de voter entre 7 et 9 %. Parmi ses inconvénients, son image parisienne, qui pour beaucoup de Français l’éloigne de la réalité et des difficultés quotidiennes de la vie dans le reste du pays.
L’actuel président, Emmanuel Macron, est, pour l’instant, le grand favori pour redoubler cinq ans de plus à l’Elysée et l’hypothèse la plus probable est qu’il devra disputer le second tour face à la leader de l’extrême droite, Marine Le Pen.
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