- La cause du conflit est que les autorités françaises exigent des opérateurs mobiles et Internet qu’ils stockent des données sur toutes les connexions de tous les clients.
- Selon les juges européens, cela va à l’encontre de la Charte des droits fondamentaux de l’UE et de la directive ePrivacy de 2002 sur la protection de la vie privée sur Internet
- Déjà en 2016, la CJUE interdisait aux États membres de « stocker des données non différenciées et généralisées », rappelle « Le Monde »
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Les juges français sont obligés de suivre l’arrêt de la CJUE, mais le gouvernement les exhorte à le déclarer « invalide ». Cela est dû au fait que – comme elle le prétend – la CJUE a outrepassé ses compétences, la sécurité nationale étant de la responsabilité de chacun des États membres.
Par souci de sécurité en France, toutes les données sur les connexions de tous les clients sont conservées pendant un an – numéros de téléphone, date, heure et durée de l’appel, numéros d’appareils utilisés, nom et adresse de leur propriétaire ainsi que géolocalisation et Adresse IP lors de l’utilisation des services Internet.
Selon le journal, ces données sont un « trésor » pour les services de renseignement, la justice et la police, car ils peuvent, sous certaines conditions, obtenir toute information sur des suspects à des fins de prévention ou de recueil de preuves.
Dans une note adressée aux juges du Conseil d’Etat au nom du Premier ministre Jean Castex, que Le Monde a pu lire, la secrétaire du gouvernement Claire Landais souligne que l’arrêt de la CJUE fait peser une grave menace sur les capacités opérationnelles du renseignement et de la justice. prestations de service. Selon le secrétaire du gouvernement, priver la France du droit au stockage des données touchera « les fondements de notre ordre constitutionnel » – cite le quotidien parisien.
Déjà en 2016, la CJUE interdisait aux États membres de « stocker des données non différenciées et généralisées », rappelle « Le Monde ». La France ne s’est pas conformée à cette décision et la présente étape fait suite à des réserves de procédure.
« L’utilisation des données d’appel est monnaie courante en France »
« Le Monde » explique que les juges luxembourgeois n’interdisent pas la collecte de données sur les connexions afin de protéger la sécurité nationale, mais qu’elle doit être soumise à des circonstances suffisamment spécifiques indiquant une menace pour l’État et uniquement pour une durée limitée.
Quant aux individus, ils doivent être suspectés sur la base d’éléments objectifs de préparation ou de perpétration d’actes délictueux graves.
Selon Le Monde, l’utilisation des données de trafic est monnaie courante en France. « Il est utilisé dans plus de 85 % des enquêtes judiciaires. En 2017, les tribunaux l’ont demandé 1,8 million de fois aux opérateurs. En 2020 – 2,5 millions de fois Dans la même période, les services de renseignement ont traité de 61 000 demandes à 72 000.
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