Dans des lettres adressées à Europe Ecologie Les Verts (EELV), au Parti communiste français (PCF) et au Nouveau parti anticapitaliste (NPA), les insoumis ont appelé à une plate-forme commune, sans renoncer aux programmes de chaque organisation.
Le leader de LFI, Jean-Luc Mélenchon, vient de terminer troisième du premier tour de l’élection présidentielle du 10 avril, au cours de laquelle, avec 22 % de soutien, il n’avait que 420 000 voix derrière l’extrême droite Marine Le Pen, qui contestera le scrutin contre le président Emmanuel Macron le 24 avril.
L’initiative propose aux éventuels alliés de « répartir » les candidats sur la base des résultats des récentes élections, où le représentant d’EELV, Yannick Jadot, a obtenu 4,6 % ; Fabien Roussel (PCF) 2,3 et Philippe Poutou (NPA) 0,8 %.
Nous voulons stabiliser et enraciner davantage le Pôle Populaire pour qu’il soit le plus majoritaire possible, notamment pour les prochaines législatives, reflètent les lettres.
Selon LFI, elle est disposée à partager cet objectif sans volonté hégémonique ni exigence de mobilisation, afin de construire une majorité politique à l’Assemblée nationale, enceinte actuellement dominée par le parti au pouvoir La República en Marcha et ses alliés.
De certains secteurs de la gauche, des critiques ont été adressées aux candidats qui ont maintenu leur participation à la présidentielle et n’ont pas démissionné afin d’augmenter les chances de Mélenchon d’atteindre le scrutin face à Macron, empêchant ainsi la réédition du duel aux élections de 2017.
Roussel a déclaré que les communistes étaient ouverts au dialogue, tandis qu’EELV proposait une autre méthode de répartition des députés.
mémoire / wmr